Début du week-end prolongé du 14 juillet. Nous avions initialement prévu une sortie sur glacier, mais la chaleur de ces dernières semaines a rendu les conditions délicates en haute-montagne. Changement de plan, direction le massif des Aravis en Haute-Savoie. Grimpe et rando sont au programme des 4 prochains jours, sous une météo magnifique mais très chaude.
Après avoir fait la route par des température caniculaires, nous posons le camion au camping du Grand Bornand. Difficile de trouver un coin pour grimper à l’ombre. Heureusement, le site de la Culaz, orienté sud-est, est tout proche et la falaise passe à l’ombre à partir de 16h. Nous retrouvons ce site avec plaisir, où nous avions déjà grimpé il y a 2 ans. Nous pouvons constater avec satisfaction nos progrès depuis la dernière fois.
On se fait plaisir sans se stresser dans quelques voies en 5. Voilà une fin d’après-midi occupée agréablement sur le calcaire.

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Canicule en cet été 2015 ! Difficile, voire impossible d’aller goûter à la fraîcheur des glaciers.

Nous nous rabattons donc sur le rocher, et partons découvrir le parcours montagne mis en place il y a 1 an à Planfoy, dans le Pilat. Il s’agit d’une grande voie en escalade facile : 7 longueurs, avec des cotations oscillant entre 3 et 4, équipé de dégaines déjà en place, et de relais chaînés tout confort.

Départ du gouffre d’Enfer de Rochetaillé à 8h. Le départ du parcours montagne n’est pas indiqué de ce côté. On suit les panneaux « via ferrata » adulte, puis un sentier qui monte dans la forêt quasi jusqu’à Planfoy, avant d’arriver enfin à trouver l’accès, et redescendre une bonne partie de ce qu’on vient de monter… Visiblement il est bien plus rapide et plus direct de partir de Planfoy.

Environ 1h15 après le départ, on attaque la première longueur en traversée, avec même un petit pas de désescalade. Ce n’est jamais très rassurant de commencer l’échauffement par une traversée, même si celle-ci est protégée par 1 dégaine tous les 2 mètres. Heureusement ce sera la longueur la plus difficile de la voie. Nous tirons la 2ème longueur alors qu’un nuage sombre lâche quelques gouttes. La météo avait pourtant annoncé un grand soleil ! Heureusement ce n’est qu’une fausse alerte, mais cela nous donne un petit coup speed. Nous modifions notre encordement et continuons en corde tendue pour gagner du temps, d’autant plus que la suite du parcours est très facile.

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La plupart des longueurs sont des traversées légèrement ascendantes, ponctuées de quelques ressauts. Les points sont très rapprochés. Un petit passage légèrement déversé est muni de quelques barreaux pour les bras. A part cela, toute la voie permet un beau contact avec le rocher. Les pieds souffrent dans les chaussons avec la chaleur, car le soleil est franchement revenu et nous sommes bien rôtis.

Nous sortons de la voie après 2 heures d’effort, à quelques mètres du sentier d’accès.

Il ne reste plus qu’à redescendre dans la forêt jusqu’au fond du Gouffre d’Enfer. Nous retrouvons la voiture vers midi, alors que les familles sont nombreuses à arriver de Saint Etienne en espérant trouver un peu de fraîcheur pour le pique-nique dominical. Le Gouffre d’Enfer est habituellement plutôt froid et humide mais c’était loin d’être le cas aujourd’hui !

Date	23 juin 2015
Cotation	D / I / 6a
Altitude maxi	800 mètres
Dénivelé positif	Approche : 50 mètres. Voie : 110 mètres
Durée aller-retour	Pas regardé la montre !
Carte IGN	2933 ET Massif du Pilat - St-Étienne - St-Chamond - Parc Naturel Regional du Pilat
Topo	Lien vers Camptocamp
Météo	Soleil
Accès	Depuis Saint Etienne, monter à Rochetaillé. Dans le village, repérer une petite route qui descend au Gouffre d'Enfer. Parking au bout de la route (attention, nombreux vols et cassages de vitre en 2015...)

Les semaines et les week-ends s’enchaînent sans avoir bien le temps d’aller en montagne en ce début d’été. La canicule de ces dernières semaines n’incite pas non plus à aller traîner ses crampons sur les glaciers. Heureusement, nous avons la chance de pouvoir profiter d’un site local d’escalade : celui de Roche Corbière, tout près de Saint Etienne.

En sortant tôt du travail, on peut même faire une petite grande voie entre amis, « Satan m’habite ». Après une première « longueur » en 3b que l’on passe sans corde (oui on est des fous !), on attaque par une jolie longueur en 5b où le passage le plus difficile est finalement l’attaque en elle-même. 2ème longueur en 5b dans un dièdre, en frottant un peu le rocher sur la fin. 3ème longueur en 5b sans histoire, puis 4ème et dernière longueur en 6a avec un joli passage en dalle au début puis une fin « rando », et relais sur un arbre au sommet de la Roche Corbière.

A 3 cordées, en partant du parking à 18h passé, on sortira quand même à la nuit, il faudra mettre la frontale pour la descente en rappel.
Le sommet de la Roche Corbière étant presque plat et confortable, on peut aussi envisager un petit pique-nique au sommet de la voie !

Cotations du topo : 3a / 5a / 5b / 5b / 6a
Cotations camptocamp : 3c / 5b / 5b / 5b / 6a

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On ne pouvait décidément pas partir du Verdon sans grimper un peu sur ces falaises mythiques. N’ayant pas trop le niveau (ni le mental) pour faire une grande voie au cœur des gorges du Verdon, on choisit plutôt un site de couenne : les dalles du Galetas, avec une belle vue sur le lac de Sainte Croix.
On laisse la voiture au parking près du pont du Galetas. Quinze minutes de crapahute assez raide dans les taillis nous emmènent au pied des dalles.
La première dalle, facile, offre une dizaine de voies du 3a au 4c. On s’échauffe tranquillement avec une magnifique vue sur le lac. J’ai la mauvaise idée d’avoir oublié l’appareil photo dans la voiture, il faudra se contenter des mauvaises photos faites avec le téléphone… Dommage car le site est fort joli.

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La seconde dalle un peu plus loin offre là aussi une dizaine de voies, du 5 au 6b. On opte pour un 5b un peu de travers qui passe bien. Le soleil nous rattrape et il commence à faire franchement chaud. Il est donc l’heure de rentrer à la maison.

On admire une dernière fois les gorges, à l’embouchure du canyon. Il n’y a pas à dire, ce sont les gorges les plus impressionnantes et les plus magnifiques que je n’ai jamais vues ! Nous sommes tombés sous le charme du Verdon, il faudra certainement revenir pour découvrir plus en profondeur cette magnifique région.

Date	16 mai 2015
Dénivelé positif	450 mètres
Altitude maxi	930 mètres
Durée	5h20
Météo	Soleil
Carte IGN	3442 OT Gorges du Verdon - Moustiers Ste Marie - Lac de Ste Croix - PNR du Verdon
Accès	Parking de l'Hôtel des Cavaliers, sur la commune d'Aiguines, situé entre Aiguines et Trigance, en rive gauche du Verdon. On peut aussi démarrer du chalet de la Maline en rive droite mais cela rajoute une montée et une descente supplémentaire des gorges.

On démarre tranquillement ce matin. Après une petite pause boulangerie et tourisme au joli village de Trigance, on prenant le temps d’admirer la rive gauche du Verdon depuis une route toujours impressionnante.

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On rejoint ainsi l’auberge des cavaliers. Le parking est déjà plein, on continue donc jusqu’aux prochaines places de libre. Par coup de chance, on trouve une petite place en bord de route juste à la sortie du sentier Vidal, qui constituera la fin de notre randonnée du jour. Nickel !
Après avoir remonté le Verdon par sa rive droite hier sur le sentier Martel, nous allons le parcourir aujourd’hui en rive gauche. Le sentier de l’Imbut est réputé comme étant l’une des plus belles, des plus spectaculaires, mais aussi l’une des plus techniques des randonnées des gorges du Verdon.

On attaque la journée par 3 kilomètres serpentant dans la garrigue. Ce petit passage est parfait pour s’échauffer, mais doit être bien usant moralement lorsqu’on le fait à la fin de la rando. On est donc bien contents de ne pas avoir laissé la voiture au parking « classique ».
On attaque la descente, raide et parfois glissante avec quelques échelles. A ce rythme on rejoint vite la plage. C’est déjà l’heure du pique-nique.

On longe ensuite la rivière à travers la forêt.

On arrive ensuite au Styx, un bel endroit où la roche calcaire a été particulière sculptée par le Verdon. La couleur émeraude contraste avec la roche blanche, et la rivière paraît tout à coup bien calme.

On enchaine par une longue vire creusée dans la roche. La vire est large mais bien patinée par le passage des marcheurs, et le câble est parfois le bienvenue pour éviter de glisser. C’est vraiment un très beau passage, au-dessus des eaux turquoises du Verdon.

Quelques virages raides dans la forêt nous conduisent à un embranchement entre le Sentier Vidal et le sentier menant à l’Imbut. Nous faisons rapidement l’aller-retour à l’Imbut, où le Verdon disparait dans un chaos de roche.

On revient à l’embranchement du sentier Vidal qui l’on attaque par une raide montée câblée, taillée à même la falaise. Il est vraiment très impressionnant vu de loin, mais finalement passe assez facilement. On comprend quand même pourquoi il est interdit à la descente !

Le mur surmonté, le sentier continue toujours très raide, dré dans l’pentu. Ce passage dans la forêt est presque lugubre tellement la végétation devient dense et sombre. Un dernier câble et une dernière échelle nous permettent enfin de sortir du grand canyon et de joindre à nouveau le plateau.

On retrouve le camion, et on quitte les gorges du Verdon pour rejoindre Aiguine, que l’on visite rapidement.

On se pose pour la nuit dans un camping au bord du grand lac de Sainte Croix. En soirée, nous visitons le magnifique village de Moustiers Sainte Marie. Quel dommage que l’appareil photo soit resté à la voiture, car le village au coucher du soleil est superbe, blotti contre la roche, avec son étoile suspendu dans le vide. Le dîner dans un bon resto au bord d’une cascade conclue en beauté cette magnifique journée !

Toutes les photos dans l’album photos des Gorges du Verdon.