Date	21 août 2021
Dénivelé positif	900 mètres
Altitude au sommet	2409 mètres
Durée	7h30
Météo	Grand soleil
Carte IGN	3531 OT Megève - Col des Aravis
Accès	Depuis Ugine, monter au col de l'Arpettaz. Parking au col devant le refuge, ou un peu avant dans un virage.

Le Mont Charvin est la montagne emblématique d’Ugine, et l’un des derniers sommets au sud de la chaine des Aravis. Avec sa pointe bien pyramidale, il est vraiment très esthétique et ressemble à une montagne dessinée par un enfant. De multiples itinéraires existent pour y monter, un des plus simples étant sans doute la face nord-ouest.
Aujourd’hui, nous avons choisi la version nettement plus sportive et aussi plus esthétique. La boucle consiste à remonter la face sud-ouest en passant par le « Goulet de la Trouye », puis à redescendre par l’arrête nord-est par le « Pas de l’Ours ». L’ensemble constitue une belle rando avec beaucoup de câbles, parfois appelée « via ferrata » bien que ce terme soit un peu abusif, car on est plus proche de la rando alpine/escalade facile que de la sortie toute équipée pour les familles. A ne pas sous-estimer, donc.

Depuis le très beau col de l’Arpettaz en cette fin août, on admire déjà la vue sur le Mont Blanc, qui ne va pas nous quitter de la journée.

A peine le temps de s’échauffer à travers champs, puis le chemin monte raide et en quelques lacets nous voici au pied de la falaise. Celle-ci semble impénétrable. Pourtant, un premier câble indique que nous sommes sur le bon passage. Les premiers ouvreurs à trouver cette faille étaient vraiment audacieux ! On chemine donc à travers la falaise sur ce chemin câblé, jusqu’à passer le golet de la Trouye. On raconte que ce drôle de nom vient « creux du cayon » voisin, à la Dent de Cons : le Cayon étant le cochon et la Trouye étant la truie en patois. Rien à voir donc avec la « trouille », même s’il ne faut pas craindre le vide pour autant.

Une fois arrivé à un petit col, le cheminement devient évident sur l’arête sud de la montagne. Les câbles se font moins présents, mais l’exposition au vide est bien là. C’est de la « rando avec les mains », facile comme on l’aime, mais qui demande à rester attentif car le faux pas n’est pas autorisé. L’itinéraire sur l’arête est très esthétique. Une abeille, dérangée par mon passage, en profite pour me piquer la jambe, et c’est donc avec un mollet un peu gonflé que j’arrive au sommet.

Au sommet, on retrouve la foule des grands jours, montée par le versant du Bouchet Mont Charvin. On fait une bonne pause, le pique-nique a été mérité.
Mais les efforts ne sont pas terminés car nous devons à présent redescendre par l’arête nord-ouest, un peu moins vertigineuse mais quand même encore bien aérienne et parfois câblée. On est content d’avoir fait la boucle dans ce sens, qui permet d’avoir les passages les plus vertigineux à la montée, ce qui est souvent plus facile (ou moins difficile, selon le point de vue…). La vue sur le Mont Blanc et le lac du Charvin est toujours aussi superbe, on se régale. Seul un passage un peu glissant sur des dalles peu avant le lac nous oblige à descalader en marche arrière.

On rejoint les abords du lac du Charvin, il reste alors une dernière courte difficulté à passer : le Pas de l’Ours, qui est une petit vire, moins vertigineuse que les précédentes, mais en schistes un peu pourris et glissants.

On rejoint ensuite un bon sentier, et on peut enfin se laisser aller après plusieurs heures de difficultés ! A vol d’oiseau, nous sommes très proches du parking, mais on ne peut pas descendre droit à travers la falaise. Il nous faut donc remonter au nord, puis revenir au sud par la large piste pastorale. Encore 1h30 d’effort au programme, certes beaucoup moins technique, mais qui nous permet de boucler cette belle randonnée avec un bon goût de l’effort !
C’était vraiment une très belle boucle pour ceux qui aiment la randonnée « avec les mains » et les itinéraires dignes des Dolomites.

Toutes les photos de cette belle sortie sont dans l’album photos du Mont Charvin.

N’étant guère motivés pour bouger ce week-end, le Fort de la Batterie constitue un joli but de balade. Un nouveau sentier récemment créé permet d’éviter la piste large et monotone. Depuis la terrasse, la vue est toujours aussi belle sur la région, jusqu’au Mont Blanc.

Après un chouette concert dans le cadre de la Tournée des Refuges, on profite du coucher de soleil. Une belle soirée, bien rentabilisée.

De passage dans le Jura le temps d’un week-end avec des amis, on en profite pour faire une petite marche aux cascades du hérisson. Le coin est bien fréquenté. Avec tout cet enchaînement de cascades dont certaines font plus de 60 mètre de haut, on comprend aisément pourquoi.

Mine de rien, une jolie balade d’un peu plus de 7 km pour 250 m de dénivelé. Pas si mal pour les petites jambes.

Date	6 juin 2021
Dénivelé positif	820 mètres
Altitude au sommet	1850 mètres
Durée	4h30
Météo	Très couvert, brouillard
Carte IGN	3432 OT Massif des Bauges
Accès	Depuis Chambéry, rejoindre Aillon le Jeune. Dans le village, tourner à droite en direction de la station d'Aillon, puis monter à la Chartreuse d'Aillon. Parking juste avant la Chartreuse.

La météo est très maussade en ce premier week-end de juin. Mais c’est l’été, donc il est interdit de rester 2 jours dans le canapé. On se décide pour une petite randonnée dans les Bauges, au-dessus des Aillons, un coin que l’on ne connaît pas très bien. Direction les rochers de la Bade, ou de la Badaz selon les versions.

Au départ de la Chartreuse d’Aillon on commencer par monter par la route goudronnée jusqu’au hameau de Folliet, puis on bifurque dans la forêt. Passé quelques intersections, on attaque une portion assez raide, avec une traversée un peu exposée sous une grotte, rendue glissante par l’humidité de ces derniers jours. Le sentier est à peine tracé sur la carte mais pourtant bien existant sur le terrain, un balisage bleu est présent tous les 50 mètres, impossible de se perdre.
Le sentier redevient plus roulant lorsqu’on sort de la forêt. On attaque une crête agréable, parfois un peu effilée.

A l’approche du sommet, on retrouve quelques portions alpines où il faut poser les mains. A peine plus de 2h après le départ, nous sommes déjà au sommet. Brume et nuages nous accueillent au sommet, dommage. Ils s’éclaircissent parfois pour nous laisser voir le Margériaz en face, et la suite des crêtes jusqu’au col de Cochette.
On hésite à parcourir la suite de cette crête, qui doit être fort agréable par beau temps. Mais aujourd’hui, avec la météo et le sol glissant, cela présente peu d’intérêt.

Après un court pique-nique, on revient donc par le même sentier. Ce n’est pas mon terrain préféré pour la descente, mais ça passe sans trop couiner. Retour à la voiture sans avoir été mouillé par la pluie, pas si mal pour une journée où la météo annonçait plus moche que ça.

Date	28 mai 2021
Dénivelé positif	390 mètres
Altitude au sommet	1465 mètres
Durée	2h
Météo	Soleil
Carte IGN	2531 ET Chaîne des Puys - PNR des Volcans D'auvergne
Accès	Depuis Clermont-Ferrand, monter au col de Ceyssat

De retour de notre tour de la Gironde à vélo, on ne peut pas s’empêcher de s’arrêter pour nous balader sur une petite montagne. Le rando au Puy de Dome permet de faire une pause agréable.

Il fait bien chaud au départ, et malgré le jour de semaine nous ne sommes pas seuls. Malgré l’altitude modeste, le sentier est loin d’être plat et il ne nous faut que 45 minutes pour avaler les presque 400 mètres de dénivelé jusqu’au sommet.
De nombreux parapentistes sont là et profitent de la belle vue à 360° sur sur Clermont Ferrand et la chaîne des Puys.

On se promène un peu autour du sommet, on visite le musée.

Après cette bonne pause pour nous dégourdir les jambes, il ne reste plus qu’à terminer la route en direction des Alpes et de la maison. C’était une jolie bouffée d’oxygène pour terminer la semaine de vacances.