L’automne nous accorde des douces températures. C’est donc l’occasion de prolonger les activités estivales ! Direction Orpierre pour ce week-end prolongé. Nous sommes déjà venus dans le coin au printemps 2014 et au printemps 2016, mais c’est la première fois que nous testons le site à l’automne. Pourtant, la région s’y prête bien, et la foule de grimpeurs est bien moins dense à cette saison. En plus, les couleurs de la végétation sont magnifiques, que demander de mieux ?

Le premier jour n’est pas très productif : après une longue route, on arrive dans des bouchons à Orpierre (oui, oui, c’est possible). En cause, le marché aux fruits anciens qui fait le plein de visiteurs. On finit par trouver un coin pour garer le fourgon, avant de s’apercevoir qu’on a oublié le portefeuille dans un café au col de la Croix Haute, à une grosse heure de route… C’est donc reparti pour un aller-retour à travers les routes parfois sinueuses. Bref, on revient à Orpierre à 17h30. On a tout juste le temps de s’installer au camping des Catoyes, bien plus mignon que celui du centre village, même si il oblige à prendre la voiture pour se rendre sur les sites d’escalade. Puis c’est déjà la nuit… Zéro pointé en grimpe !

La nuit est fraîche, et une gelée blanche nous attend au réveil. On prend notre temps pour laisser le soleil nous réchauffer. Au pied des voies, on fait le tour des secteurs Belleric (pris d’assaut), Cascade (trop à l’ombre) puis on se pose finalement à Château. La première voie en 5a est un peu laborieuse, mais un beau 5c nous remet en confiance. J’enchaîne ensuite avec 2 voies plus faciles en tête, et des petites chutes, histoire de me forcer à prendre confiance en tête… C’est toujours pas gagné. Heureusement, la vue sur le Quiquillon est magnifique !

On retourne au fourgon pour pique-niquer et même s’accorder une petite sieste. On se dirige ensuite vers le secteur Quatre Heures, où l’on fait une voie de deux longueurs en réversible (5a-5b). On profite des relais rapprochés pour poser des moulinettes dans deux jolies 6a en dalle. Le coin est relativement calme, on ne voit pas le temps passer ! La nuit tombe alors que nous finissons notre dernière voie. La vue est superbe sur les Hautes-Alpes, et les Ecrins au loin. On rentre au fourgon à la nuit tombante, bien contents après cette chaude et belle journée.

Date	16 octobre 2016
Dénivelé positif	700 mètres
Altitude au sommet	1920 mètres
Durée	4h20
Météo	Soleil voilé, beaucoup de vent près du sommet
Carte IGN	3334 OT Massif de la Chartreuse Sud
Accès	Depuis Lyon, rejoindre St Egrève (peu avant Grenoble) et monter au col de la Charmette. Parking au col ou au chalet voisin.

Aujourd’hui, nous avons envie de profiter des couleurs de l’automne. Depuis St Etienne, il n’y a pas 36 solutions pour faire une rando à la journée dans les Alpes car la route est longue. Les massifs pré-alpins sont donc tous trouvés. Direction la Chartreuse, près de Grenoble. Nous laissons la voiture au col de la Charmette, paré de jolies couleurs.
Nous entamons une jolie montée en forêt, puis une moins jolie piste couverte de sang d’animaux… L’automne c’est aussi la période de la chasse… Après quelques circonvolutions, on arrive rapidement au Goulet d’Hurtières. Le paysage change brutalement. Le versant ouest du goulet porte bien son nom, il s’agit d’un petit passage au milieu de belles falaises, au coeur d’un beau vallon. Les teintes de l’automne sont bien présentes, l’herbe est brûlée par l’été et les premiers froids.

On remonte le plateau, et au col de la Sure on rejoint la « voie normale » de la Grande Sure, très fréquentée. Le vent nous rattrape également. Après quelques lacets, on progresse près des crêtes et on atteint le sommet de la Grande Sure, montagne bien connue des grenoblois.

On pique-nique sous le sommet, en tentant de s’abriter du vent le mieux possible. Le sommet offre une une belle vue sur le Mont Blanc, les premières neiges sur Belledonne, et l’éboulement du Granier ! La vue nous rappelle presque celle de la Dent du Chat que nous avons parcourue au printemps.

On pensait faire une boucle par le col de la petite Vache pour le retour, mais le vent nous en dissuade. On passe donc le col de la Grande Vache, et le vent se calme dès le col passé. La descente est raide et efficace dans la forêt, et nous rejoignons la voiture sans autre aventure.

Quelques photos supplémentaires sont dans l’album photos de la Grande Sure.

La météo n’annonce pas un temps terrible mais l’envie d’aller se balader est trop forte. Mon binôme préféré étant occupé de son côté, j’ai RDV avec une amie à St Jean en Royans. La route entre filles passe vite en papotant. Les nuages sont bien présents, mais on espère que le soleil fera une petite apparition pour une belle lumière orageuse du soir.
On arrive à Font d’Urle sous une fine pluie. Je ne suis jamais venue dans le coin, pourtant bien connu des photographes.

On remonte rapidement le GR93 vers l’ouest pour basculer du côté du plateau d’Ambel. Le sentier suit des belles crêtes. En bas, les nuages jouent avec les reliefs. Au loin, les monts du Diois se perdent dans la brume.

L’éclaircie tant espérée n’aura pas lieu, tant pis ! On aura quand même pris un bon bol d’air. On aura une bonne excuse pour revenir une prochaine fois.

Quelques photos supplémentaires sont dans l’album photos Font d’Urle – Plateau d’Ambel.

Date	11 septembre 2016
Cotation	D / I / 6a
Altitude maxi	800 mètres
Dénivelé positif	Approche : 50 mètres. Voie : 110 mètres
Durée aller-retour	2 heures
Carte IGN	2933 ET Massif du Pilat - St-Étienne - St-Chamond - Parc Naturel Regional du Pilat
Topo	Lien vers Camptocamp
Météo	Soleil, trop chaud !
Accès	Depuis Saint Etienne, monter à Rochetaillé. Dans le village, repérer une petite route qui descend au Gouffre d'Enfer. Parking au bout de la route (attention, nombreux vols et cassages de vitres en 2015...)

Nous avions déjà fait cette voie en l’année dernière, mais on ne va pas bouder la chance d’avoir la possibilité de faire une grande voie à quelques dizaines de minutes de la maison. C’est parfait pour les week-ends où on veut à la fois glander un peu à la maison, et grimper sans aller trop loin.
Le plus dur dans cette voie est toujours le premier pas. Mais je trouve la longueur moins difficile que les fois précédentes. Le travail de cette année commence à porter ses fruits. On attaque cette lonuguer en pleine chaleur, et je prends un sacré coup de chaud arrivée au premier relais. Heureusement, il est situé sur une terrasse confortable, ce qui me permet de m’allonger le temps que la tension artérielle remonte… Je n’avais encore jamais testé le malaise en pleine falaise, c’est pas top !

Heureusement, les deux longueurs suivantes en 5b s’enchaînent sans histoire.

Il ne reste plus qu’une petite dalle jolie en 6a, et quelques gradins faciles pour accéder au sommet.

L’avantage de Rochetaillé, c’est aussi sa proximité, qui permet de grimper en pleine semaine, dans un décors campagnard malgré la ville non loin ! Le rocher n’est pas superbe, mais on ne va pas se plaindre. Il y a de quoi passer une vraie soirée digne des vacances entre copains, après le boulot. Ce mois de septembre n’aura pas dérogé à la tradition : grimpe au sommet de la falaise depuis le col, apéro au sommet, et descente en rappel à la frontale. On aura bien usé nos chaussons sur le caillou cet été. Les journées sont plus courtes, il va bientôt falloir retrouver le gymnase en soirée, mais nous aurons bien profité de l’été !

Depuis nos aventures à cheval au Kirghizstan, nous avions envie de recommencer l’expérience d’une randonnée à cheval. En cette fin d’été, nous voilà donc repartis pour une balade sur nos amis à 4 sabots avec Marie, cousine mais surtout cavalière émérite et fine connaisseuse du Vercors.
Nous partons ainsi en début d’après-midi des écuries du col de l’Arc, peu après Lans-en-Vercors. Après avoir préparé les chevaux, on s’échauffe par une courte piste, puis on rejoint bientôt une belle forêt. Marie connaît le coin comme sa poche et nous fait découvrir des petits sentiers insoupçonnés. On bascule côté Méaudre, puis on remonte à nouveau dans un bois par une joli sentier en crête. On arrive ainsi à Autrans en fin d’après-midi.

Mais les efforts ne sont pas terminés ! Il reste encore quelques mètres de dénivelé, parfois un peu raides, à gravir. Les chevaux sont vraiment supers, ils se comportent très bien alors que le sentier est bien moins large qu’eux. Ça nous change des vastes steppes du Kirghizstan ! On atteint enfin le refuge des Feneys en début de soirée.
Les chevaux ont bien travaillé, on s’occupe donc d’abord de les nettoyer et les nourrir, puis on se repose enfin ! Après un bon repas, le sommeil ne tarde pas à venir…

Le lendemain, nous préparons les chevaux de bon matin. Ma gentille jument m’a reconnu de loin et accourt pour réclamer des caresses. Elle ne doit pas trop m’en vouloir d’être mauvaise cavalière sur son dos ! On démarre à la fraîche. Après une courte montée, on atteint rapidement le plateau de la Molière. On connaît déjà le coin pour l’avoir vu sous la neige à l’automne. Mais c’est un plaisir de redécouvrir le plateau et sa belle vue aujourd’hui.

On traverse le plateau jusqu’au gîte de la Molière, à travers de jolis alpages, puis une courte montée nous emmène sur une crête.

On parcourt cette crête en pente douce descendante avec une belle vue, puis on descend plus franchement pour rejoindre la plateau de Lans en Vercors. Il ne reste plus qu’à rentrer tranquillement jusqu’aux écuries !

On finit bien fatigués, mais ravis de cette superbe balade en Vercors !
Quelques photos supplémentaires sont dans l’album photos du Vercors à cheval.