Archives de août 2014

Kirghizstan – Kochkor

par *V* ~ Jeudi 7 août 2014

Nous quittons ce matin le lac Ysyk-Köl pour nous rendre plus au centre du pays. A la gare routière de Bokonbaevo, nous apprenons qu’il n’y a pas de bus en partance pour Balyktchy ce matin. Le bus passe plus tard dans la journée. Nous négocions donc un taxi partagé à 130 soms/personne. Dans le taxi, un gamin suce un os de mouton en guise de petit-déjeuner, normal ;) Notre chauffeur conduit très rapidement, la radio balance de la pop-music kirghize à fond, les paysages arides défilent sous nos yeux. Nous arrivons ainsi à Balyktchy en 1 heure au lieu des 1h30 annoncées. Il nous faut à présent trouver un autre véhicule pour rejoindre Kochkor. Nous refusons un taxi à 200 soms et proposons 150 soms à un autre chauffeur, qui accepte de nous conduire à ce tarif. Voilà encore une affaire rondement menée, nous n’aurons pas attendu plus de 2 minutes pour cette « correspondance ». Nous repartons au coeur des montagnes arides, longeons le réservoir d’eau Orto-Tokoy qui est bien à sec cette année, et une petite heure plus tard nous voici à Kochkor. Nous pensions mettre la journée à faire ce trajet, finalement ça aura été beaucoup plus rapide !

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Kochkor n’est guère plus qu’un gros village entouré de belles montagnes arides. Rien de très intéressant à visiter, mais après Karakol, c’est probablement l’un des villages les plus prisés pour les départs de trek, et notamment pour se rendre au lac Song-Köl. C’est justement vers ce lac, considéré comme l’un des plus beaux du pays et peut-être même l’un des plus beaux d’Asie Centrale, que nous souhaitons nous rendre les prochains jours. Une fois n’est pas coutume, nous sollicitons l’aide d’un guide. Nous nous rendons donc à l’agence du CBT pour organiser un trek à cheval. Nous avions déjà pris contact avec le CBT de Bichkek, mais visiblement l’agence de Kochkor n’était pas très au courant de notre venue. Peu importe, au Kirghizstan on trouve toujours un moyen de s’arranger au dernier moment, et nous pourrons partir comme prévu dès le lendemain.

Le village ne comporte guère plus qu’une grande rue avec quelques commerces. On mange dans un petit resto local : manti (ravioles de moutons) et bechbarmak (littéralement « cinq doigts », nouilles et bouillon de mouton traditionnellement mangé avec les doigts comme son nom l’indique). On ne le sait pas encore mais cela nous vaudra quelques déboires gastriques dans quelques heures…
On trouve un grand cabas pour pas cher, ainsi nous pourrons laisser une partie nos affaires inutiles au CBT pour partir plus léger pour le trek à cheval. Nous partons ensuite en direction du musée mais celui est fermé, sans doute faute de visiteurs. On traîne un moment dans la ville, mais la chaleur écrasante anéanti toute possibilité de balade.
On retourne donc au CBT pour prendre la météo pour les prochains jours (grand soleil, chouette !), on profite du Wifi pour essayer de glaner quelques informations sur Internet sur la suite de notre programme car on hésite encore entre l’ouest du pays et Och, ou le sud et le caravansérail de Tash Rabat.
On se rend dans une guesthouse, on glande un peu, puis après une bonne douche on part faire une petite marche dans la rue, avec une température enfin plus supportable.

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Au menu du dîner à la guesthouse : l’éternelle salade tomates-concombres puis encore des mantis au bouillon. Notre sympathique hôtesse nous explique qu’elle est prof de maths et a 5 enfants dont 2 profs et 1 qui habite en Turquie. Elle est visiblement fière de sa famille et a déjà 10 petits-enfants.

Coucher tôt mais nuit d’enfer. Monsieur est malade toute la nuit, ça doit être le plat du resto de midi qui n’était pas frais, car de mon côté je suis en forme. A 7 heures du matin, après avoir avalé la plupart du stock d’Immodium de la pharmacie, nous réalisons qu’il n’est pas possible de partir pour 5 jours à cheval dans cet état. Je passe au CBT expliquer la situation : « My boyfriend is sick ». Le gérant me répond en rigolant « Stomach problem ? ». Visiblement on ne doit pas être les seuls à être fragiles. Je demande à partir demain, raccourcir le trek à 4 jours au lieu de 5, et payer quand même la journée chômée au guide pour ne pas lui causer une perte de salaire en pleine saison touristique. Le guide et son patron refusent gentiment : on partira demain et on suivra les 5 jours comme prévu sans supplément financier. Décidément les kirghizes sont vraiment sympas et arrangeants pour les plans de dernière minute !

Pendant ce temps là, Monsieur est soigné par notre sympathique hôtesse, qui insiste absolument pour lui faire avaler des médicaments russes « Russian tablet : good, good ». Elle est toute embêtée, elle doit avoir peur qu’il soit malade à cause de son repas ! Je la rassure comme je peux en lui expliquant que le problème ne vient pas d’elle.

Je profite de cette journée chômée pour faire une lessive. Notre hôtesse m’a proposé d’utiliser leur machine à laver. Grave erreur, car je n’ai pas remarqué que le tuyau d’évacuation d’eau n’était pas raccordé. Toute l’eau de lavage fini dans la cour, et je me fais copieusement gronder par le propriétaire (tout en kirghize bien sûr). Par signes, je me confonds en excuse et il se calme en me voyant prendre un balai et nettoyer tout le bazar.

Dans la soirée, après quelques litres de Coca-Cola et un gros pain aux céréales, les « stomach problems » ont disparu. Nous passons au CBT confirmer le départ du lendemain, et nous baladons encore un moment dans le village. Il n’y a pas grand-chose à faire, mais ces 2 jours de repos forcé nous aurons malgré tout permis de recharger les batteries pour la suite du voyage.

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Toutes les photos sont dans l’album photos du Kirghizstan.

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Résumé des articles du Kirghizstan :

Kirghizstan – Canyon Skazka et lac Ysyk-Köl

par *V* ~ Mardi 5 août 2014

Ce matin c’est grasse matinée à la guesthouse de Bokonbaevo jusqu’à 8h. On prend des forces avec un bon petit déjeuner : confiture maison, oeufs et salade de concombres, histoire de changer des concombres en salade ;)
Le taxi réservé via le CBT vient nous chercher directement à la guesthouse, c’est le luxe. On part en suivant la rive sud du lac Ysyk-Köl pour rejoindre le canyon Skazka situé à l’est de la ville. 30 minutes de route plus tard, nous voici à l’entrée du canyon Skazka ou « Fairytaile canyon ». Il s’agit d’un immense dédale de collines rouges, oranges, jaunes, coincé entre lac et hautes montagnes.

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On croise quelques touristes, surtout russes. A part ça, le canyon est très calme et assez paumatoire ! Heureusement, en montant sur les collines, on arrive vite à s’orienter. Certaines collines sont en sable très meuble, impossible de grimper dessus sans glisser. D’autres sont un peu moins croulantes et nous permettent d’admirer une belle vue. Au fond, la couleur bleue du lac contraste avec l’environnement aux multiples tons rouges et jaunes du canyon.

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On se balade durant 3 bonnes heures dans cette incroyable diversité des couleurs et de formes géologiques. Au loin, un orage passe sur les montagnes mais nous restons au sec.

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Vers midi, on rejoint notre taxi. A notre demande, il nous dépose sur une plage au bord du lac. Le chauffeur ne parle pas anglais, mais on arrive plus ou moins à lui faire comprendre de venir nous récupérer au même endroit d’ici deux heures.
On peut enfin admirer cette vaste étendue d’eau. Le lac Ysyk-Köl ou Issyk-Koul est une immense mer intérieure au sein de ce petit pays. 180 km de long, 60 km de large, c’est le deuxième plus grand lac alpin au monde après le lac Titicaca. Légèrement salé, il ne gèle jamais même en hiver d’où son nom qui signifie « lac chaud ». On devine à peine les sommets enneigés sur l’autre rive, on se croirait presque face à la mer.
Sur la plage, c’est une vraie ambiance de station balnéaire avec les vendeurs de snacks et boissons, les parasols, serviettes de plage et pédalos. Mais la yourte et les cavaliers sur la plage évitent le cliché trop « Côte d’Azur » ! On tente quelques brasses dans l’eau, malgré tout un peu fraîche pour nous.

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Nous retrouvons le taxi en milieu d’après-midi et rentrons à Bokonbaevo pour faire quelques courses et une lessive. On passe une après-midi tranquille à se balader dans le village. Le soir, on tombe nez à nez à la guesthouse avec un couple de bretons que nous avions déjà croisé à Bichkek puis à Karakol. On passe ensemble un dîner sympathique à parler voyage, nous voilà encore des idées plein la tête pour les prochaines années…

Toutes les photos sont dans l’album photos du Kirghizstan.

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Kirghizstan – Bokonbaevo et le Canyon Ak-Say

par *V* ~ Lundi 4 août 2014

Il est temps pour nous de quitter Karakol pour aller vagabonder sur la rive sud du lac Ysyk-Köl, plus sauvage que la rive nord que nous avons déjà longée.

Nous quittons Karakol par la Southern Bus Station. Deux heures 1/2 de route nous font serpenter entre des montagnes de plus en plus arides et l’immensité du lac. Le bus est de plus en plus plein au fil des étapes dans les villages, et Monsieur finit par 40 minutes de route chaotique, debout dans le bus. Enfin, nous atteignons la petite bourgade de Bokonbaevo sous un ciel menaçant (coût du trajet=150 soms).

Nous rejoignons le bureau du CBT afin de trouver une guesthouse pour les deux prochaines nuits et organiser le trajet du lendemain au canyon Skazka. Nous rejoignons notre guesthouse « Chez Carla », où nous posons nos gros sacs et repartons plus légers. On pique-nique sur un banc en ville, alors que le vent se renforce et l’orage semble se rapprocher. On passe dans un café boire un thé. La météo étant toujours menaçante, on renonce à notre idée de louer des VTT, et on part crapahuter au hasard dans les collines voisines, à l’ouest de la ville.

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On traverse un cimetière musulman perdu à l’arrière de la ville. Voir les dates de naissance et décès nous ramène à une triste réalité : ici, on meurt souvent jeune… Puis on se retrouve dans un très beau désert, avec une vue magnifique sur la vallée verte, qui contraste avec les montagnes arides en arrière-plan.

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Le soleil revient. Du sommet des collines, on peut admirer le travail de l’érosion. Le désert plonge dans l’immensité du lac Ysyk-Köl, la couleur bleue du lac contraste avec les hauts sommets enneigés sur la rive opposée.

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Le ciel redevenant à nouveau menaçant, on se dépêche de redescendre au village. On fait quelques courses : 4 tomates=6soms, soit environ 2 centimes la tomate ! On retourne à la guesthouse où on savoure une douche chaude avec de la pression dans les tuyaux, la première depuis 9 jours !
Dîner rien que pour nous, toujours très bon et très copieux : salade tomates-concombres, salade chou vert-concombres, viande de mouton accompagnée de chou, pommes de terre, tomates, aubergines et légumes divers, puis tartine de confiture de fraise et framboise maison.

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Kirghizstan – Jeti-Ögüz

par *V* ~ Dimanche 3 août 2014

Après avoir visité le marché aux bestiaux de Karakol ce matin, nous repartons en direction des montagnes. Trouver un bus au milieu du bazar n’est pas une mince affaire. Heureusement les kirghizes sont comme toujours très arrangeants malgré la barrière de la langue, et on finit par trouver une marchroutka en partance pour Jeti-Ögüz. Nous sommes bien 15 personnes à nous entasser dans un minibus de 9 place, mais à force de pousser, tout le monde finit par trouver un petit bout de banquette. Heureusement, le trajet n’est pas long et le chauffeur nous dépose au sanatorium de Jeti-Ögüz.
Cette vallée est célèbre chez les kirghizes pour ses sources d’eau, et pour les 7 rochers de sable rouge marquant l’entrée de la vallée et rattachés à quelques légendes. Nous sommes dimanche, il fait beau, les kirghizes sont nombreux à venir profiter du coin.

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On remonte la vallée durant une bonne heure de marche, dans la poussière, alors que de nombreux conducteurs n’hésitent pas à monter en voiture sur la piste défoncée. On arrive enfin à Kök-Jayik, la vallée des fleurs. C’est le lieux où toutes les familles kirghizes viennent pour pique-niquer dans un cadre très agréable, au milieu des camps de yourtes.

Nous avons à peine posé nos sacs qu’une dame vient nous voir avec une assiette pleine de pâtes, pommes de terre et gras de mouton (le meilleur morceau de viande selon les kirghizes). Par signes, elle nous fait comprendre que c’est cadeau, et nous demande juste de lui ramener l’assiette et les couverts lorsque nous aurons terminé. L’hospitalité kirghize est vraiment top :) On avait lu que les kirghizes sont plutôt un peu froids, mais en réalité il n’en est rien. Ils sont simplement calmes et discrets vis-à-vis des étrangers, tout en étant tout de même très accueillants et serviables !

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Un jeune garçon parlant parfaitement anglais vient vers nous et nous propose un tour à cheval. On décline poliment. Il demande à voir notre guide de voyage. Visiblement c’est la première fois qu’il voit de l’anglais écrit alors qu’il le parle parfaitement. Il semble épaté de voir un livre de 300 pages entièrement consacré au Kirghizstan. « Vraiment ça n’est que sur le Kirghizstan ? ». On le feuillette avec lui et il est amusé de voir les paragraphe consacrés à des lieux qu’il connaît. Bref, on passe encore un bon moment à échanger, et l’ombre des arbres est la bienvenue car la température du jour est plutôt chaude.

On reprend notre balade tranquille dans une belle prairie. Les camps de yourtes et les animaux sont nombreux. Les montagnes des Tian-Shan nous entourent, et on devine au loin le sentier permettant de rejoindre la vallée de Karakol où nous avons randonné les jours précédents.

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Vers 15 heures, nous reprenons le chemin du village jusqu’au sanatorium. On grimpe sur une colline pour avoir une vue d’ensemble du site. On découvre que d’autres très beaux rochers rouges se cachent également derrière.

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On redescend au sanatorium, où l’on retrouve deux touristes françaises que l’on avait déjà croisé à Karakol. A nous 4, on négocie rapidement un taxi pour rentrer sur Karakol. Décidément il n’est jamais difficile de trouver un transport, même en fin d’après-midi à la campagne !

On passe rapidement au bazar acheter quelques fruits et légumes. Les vendeurs nous font déguster gratuitement leur produits, c’est sympa. On rentre au Turkestan Yurt Camp où on retrouve notre yourte et un couple de canadiens déjà croisé au lac Aka-Köl. On partage un apéro, puis on part ensemble en ville se faire un petit resto. On demande à la serveuse un vin kirghize. Elle nous répond qu’il n’y en a que 2. On demande alors la différence entre ces deux vins : apparemment c’est seulement le prix : 150 ou 200 soms. Au hasard, on choisit le moins cher, et on se retrouve donc avec un muscat à la fois extrêmement sucré et qui pique. Ça aura au moins le mérite de bien nous faire rire ! On passe une bonne soirée avec les canadiens à parler voyage et montagne, voilà de quoi nous donner encore plein d’idées pour les prochaines années…

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Kirghizstan – Marché aux bestiaux de Karakol

par *V* ~ Dimanche 3 août 2014

Le dimanche c’est le jour du marché aux bestiaux à Karakol. C’est l’un des plus grands d’Asie Centrale, il commence alors qu’il fait encore nuit, à la lueurs de lampes torches. Les éleveurs viennent de toute la région pour vendre vaches, chèvres, chevaux et surtout des moutons bien gras !

Les bonnes affaires se font à 4 ou 5h du matin, mais nous nous levons tout de même un peu plus tard. Nous prenons le premier bus et arrivons vers 7h dans un lieu très animé. Comme souvent dans le pays, le lieu est à la fois vivant mais assez calme : pas de grands cris, pas de grands mouvements.

Le marché a lieu dans un vaste terrain vague, en gros il y a un coin pour chaque type d’animal, à part ça c’est le free-style complet ! N’étant pas très douée par ce genre de photos, toutes les clichés ont été faites en mode « point and shoot », rien de posé et pourtant je me suis faite repérée souvent car les kirghizes sont vifs ! Heureusement ils sont assez cool avec le fait d’être pris en photo ; la plupart font un signe du pouce pour dire « c’est OK » et nous encouragent ensuite à voir leur beau mouton/veau/chèvre.

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On se promène durant deux bonnes heures au milieu d’autant d’animaux que d’humains, dans un grand bazar plus ou moins organisé. A cette heure-là, les touristes sont encore rares et le business bien présent. Les acheteurs embarquent parfois le pauvre animal directement sur la banquette arrière de la voiture.

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On trouve quelques petites échoppes vendant de la vodka et des beignets, qui constitueront notre petit déjeuner (les beignets, pas la vodka !). Vers 9h30 les vendeurs comment déjà à partir, les affaires sont terminées. Nous reprenons le bus pour le centre de Karakol et partons à la recherche d’un moyen de transport pour la seconde partie de notre journée : direction Jeti-Ögüz.

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