Pointe de la Piatou

par *V* ~ Vendredi 2 août 2013

Date 1er-2 août 2013
Cotation F
Altitude au sommet 3252 mètres
Dénivelé positif 1er jour : 530 mètres
2ème jour : 800 mètres
Durée 1er jour : 1h30
2ème jour : 6h30
Carte IGN 3633 ET Tignes - Val d'Isère - Haute Maurienne - Parc National de la Vanoise
Topo Lien vers Camptocamp
Météo Grand beau
Accès Depuis Bonneval-sur-Arc, rejoindre le hameau de l'Ecot.


Nous partons cet après-midi en direction du fin fond du bout de la Haute-Maurienne. Cette superbe vallée d’altitude est large, calme et bien préservée. C’est un des rares coins des Alpes françaises que nous ne connaissions pas, et nous ne sommes pas déçus à l’idée d’y passer les prochains jours. Il faut dire que cette vallée est reculée, et que les boucles en randonnée dans le coin ne sont pas faciles à trouver étant donné le grand nombre de glaciers. Nous sommes justement venus avec l’idée de découvrir le massif, crampons aux pieds, en effectuant une large boucle autour de l’Albaron, les Ciamarellas et la Bessanèse.

Nous avons sollicité l’aide du sympathique bureau des guides de Haute-Maurienne pour les 3 prochains jours, car nous n’avons que peu d’expérience des glaciers, et aucune connaissance sur le massif qui est certes petit mais pas forcément évident pour l’orientation.
Nous laissons la voiture au parking des Vincendières, où nous retrouvons Julien qui nous guidera (et nous supportera ;-) ) pour cette première étape. Nous rejoignons le hameau de l’Ecot. Il est 17h mais la chaleur est encore bien présente. Par une courte montée, nous atteignons rapidement le col des Evettes, où nous découvrons un superbe panorama sur un large cirque glaciaire. Nous sommes ravis à l’idée de rester dans ce décor durant les 2 prochains jours !

Cliquez sur les photos pour les agrandir

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees ecot

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees evettes

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees mont seti glacier mulinet

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees evettes



Dans ce beau paysage, nous arrivons rapidement au refuge des Evettes. Le bâtiment, vu de l’extérieur, n’est pas terrible, mais l’intérieur est chaleureux. Après un bon dîner, on profite un moment du paysage et des couleurs du soir, puis on prépare le matériel pour le lendemain et on se couche sans tarder.

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees evettes glacier mulinet

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees evettes



Le lendemain, réveil à 3h50. Après un petit déjeuner ensommeillé, nous partons du refuge à 4h30, à la lueurs des frontales. On commence par… descendre une centaine de mètres. On contourne l’impressionnante cascade de la Reculaz que l’on ne voit pas de nuit, mais que l’on entend bien ! A travers un sentier pas forcément évident à trouver de nuit, on remonte à grande vitesse pour rejoindre le lac du Grand Méan. On surprend un gros troupeau de bouquetins en plein sommeil. Il est 5h30, la nuit se termine doucement pour laisser place aux couleurs pastelles du matin. On s’équipe en admirant l’épaisseur du glacier qui se jette dans le lac.

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees glacier grand mean

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees glacier grand mean

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees glacier grand mean



On prend pied sur le glacier du Grand Méan. Malgré une température un peu élevée, la nuit claire a permis un regel correct. Ainsi, la neige assez dure nous permet de cramponner facilement et de monter vite. Le glacier est vaste mais facile. On prend même le temps de faire quelques détours pour s’entraîner à marcher sur de la glace vive, et sur des pentes un peu plus raides. Nous sommes dans l’ombre mais dernière nous, les sommets de la Vanoise s’illuminent peu à peu.

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees glacier grand mean

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees glacier grand mean mont seti

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees glacier grand mean

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees glacier grand mean



Nous atteignons le sommet de la Pointe de la Piatou à 7h45. Nous sommes à cheval sur la frontière franco-italienne. Le panorama à 360° est superbe. Les sommets italiens sont légèrement dans la brume, mais le ciel côté français est limpide, sans aucun voile atmosphérique. C’est vraiment rare de pouvoir profiter de si belles couleurs et d’une si grande visibilité ! La vue porte sur toute la Vanoise, et même jusqu’au versant italien du massif du Mont-Blanc. On profite du panorama et du soleil durant 45 minutes, sans un poil de vent.

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees pointe piatou panorama

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees pointe piatou panorama

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees petite ciamarella

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees pointe piatou glacier grand mean

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees pointe piatou mont blanc



Malgré tout, il est temps de redescendre par le même chemin. On fait encore quelques exercices de marche en pente raide et de traversée de crevasses, puis on se déséquipe au pied du lac glaciaire.

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees lac glacier grand mean

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees lac grand mean albaron



On rejoint le refuge des Evettes à 11h. C’est le timing parfait pour enchaîner l’apéro, le pique-nique puis une longue sieste bien mérité ! Nous quittons Julien et retrouvons Simon qui nous guidera/supportera gentiment les deux prochains jours. C’est le grand calme ce soir au refuge, et ce sera encore le cas demain. Seule une famille et une autre cordée d’alpinistes sont présents pour la soirée. On prend le temps manger, discuter avec le gardien, parler montagne etc.

La Pointe de la Piatou était un sommet facile d’accès, idéal pour se mettre en forme avant d’attaquer la journée de demain autour de l’Albaron, qui promet d’être un peu plus sportive.

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees albaron evettes

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees evettes

photo montagne alpes haute maurienne alpes grees glacier evettes



Plus de photos de cette belle journée dans l’album photos de la Pointe de la Piatou.

Escalade à Aussois – Le Croë

par *V* ~ Jeudi 1 août 2013

Avant de partir pour 3 journées sur les glaciers, on profite de notre séjour à Aussois pour grimper sur l’un des nombreux sites du secteur. On repère les rochers du secteur de Croë, parfait pour tous les niveaux (surtout le notre… plutôt faible ;) ) et pour une courte escalade matinale à l’ombre.
N’ayant pas de topo, on grimpe un peu au hasard. On enchaîne ainsi 4 voies de difficultés croissantes, chacun à son tour en tête.
La dernière voie nous pose quelques problèmes, avec une jolie écaille qui fait mal aux doigts. En tirant un peu sur la dégaine, on arrive quand même au relais tant bien que mal. On met ensuite un point d’honneur à enchaîner tout de même la voie « proprement » en moulinette une seconde fois.

On quitte le site un peu avant 11h du matin afin ne se pas se cramer, et préserver nos forces pour les prochains jours.

On emprunte le topo à des grimpeurs voisins pour jeter un coup d’oeil aux cotations des voies de cette matinée : 4b, 4c, 5c, 5c+. Pas peu fière d’avoir réussi une 5c en tête « doigts dans le nez », et une 5c+ en second (un peu moins les doigts dans le nez) !
Conclusion : soit le calcaire d’Aussois nous réussit, soit les falaises de Roche Corbière sont sacrément côtées sévères ! (renseignement pris auprès des guides d’Aussois : les cotations du coin ne sont pas spécialement généreuses, il faut donc croire qu’on devient bons !)

Cliquez sur les photos pour les agrandir

photo montagne escalade vanoise maurienne aussois croe

photo montagne escalade vanoise maurienne aussois croe


Via ferrata du Diable : les Diablotins et les Angelots

par *V* ~ Mercredi 31 juillet 2013

Date 31 juillet 2013
Cotation PD+ puis PD
Altitude maxi 1355 mètres
Dénivelé 60 mètres
Longueur 900 mètres
Durée approche 5 minutes
Durée via ferrata 1h20
Durée retour 5 minutes
Météo Soleil
Accès Depuis Aussois, descendre au fort Victor-Emmanuel


Nous sommes arrivés hier soir à Aussois où nous allons passer quelques jours de vacances. La matinée est consacrée à régler quelques affaires en prévision de nos petites courses d’alpinisme des jours suivants.
Inquiets par une éventuelle fuite de liquide signalée par un passant, on redescend à Modane pour faire le tour des garages. A priori c’était une fausse alerte. Le moteur du fourgon a quand même gagné une petite remise à niveau de liquide de refroidissement à grand coup d’eau déminéralisé (parfum lavande s’il vous plaît !).
Revenus à Aussois, on se dirige vers les via ferrata du Diable, mais nous avons oublié les longes à la maison ! Avec un séjour dans les Dolomites prévu la semaine prochaine, c’est un oubli bien embêtant… On est bons pour repasser à Aussois acheter de nouvelles longes.


Avec tous ces incidents, l’après-midi est bien avancée lorsque nous partons enfin pour la via ferrata des Diablotins. C’est une jolie via, facile, peu physique, mais avec quelques traversées un peu aériennes.

Cliquez sur les photos pour les agrandir

photo montagne via ferrata vanoise aussois diable diablotins

photo montagne via ferrata vanoise aussois diable diablotins

photo montagne via ferrata vanoise aussois diable diablotins



Nous faisons ainsi le tour d’un des nombreux forts de la région. La sortie est originale, à travers une bouche de canon.

photo montagne via ferrata vanoise aussois diable diablotins



On a mis tout juste une heure donc on enchaîne avec la via ferrata des Angelots. C’est plutôt un parcours d’initiation pour les enfants, mais cela permet d’éviter le sentier de retour. Nous bouclons le parcours en 20 minutes seulement.

photo montagne via ferrata vanoise aussois diable angelots



En 5 minutes, on retrouve le parking. C’était un parcours un peu facile, mais qui nous aura permis d’occuper la journée sans trop forcer, afin de garder notre énergie pour les prochains jours de la semaine !
Pour les sportifs, le site comporte plusieurs autres via assez athlétiques, à tester une prochaine fois peut-être.

Dôme des Glaciers par l’arête des Lanchettes

par *V* ~ Dimanche 28 juillet 2013

Date 27-28 juillet 2013
Cotation PD- / II / 2
Altitude au sommet 3592 mètres
Dénivelé positif 1er jour : 800 mètres
2ème jour : 842 mètres
Durée aller-retour Second jour : 8h30
Carte IGN 3531 ET Saint-Gervais-les-Bains Massif du Mont-Blanc
Topo Lien vers Camptocamp
Météo 1er jour : Grand beau
2ème jour : Beau temps mais beaucoup de vent !
Accès Depuis les Chapieux (commune de Bourg-Saint-Maurice), prendre la route de la Ville des Glaciers. Parking au bout.


Depuis longtemps nous avions envie de nous élever un peu plus haut que les sentiers à vaches, et goûter aux joies de la haute-montagne. Ce week-end est l’occasion de nous initier à la progression en glacier et aux techniques alpines avec le CAF. Nous sommes un petit groupe, seulement 4 personnes, idéal pour apprendre de manière efficace !

Samedi matin, nous partons donc de la Ville des Glaciers. Quel contraste comparé à une rando faite dans le même coin il y a 2 ans ! Nous sommes 1 mois plus tard dans la saison, et pourtant la neige est encore bien présente à basse altitude. Tant mieux pour l’alpinisme, les glaciers seront bien bouchés, et les névés nous faciliteront le retour.

Cliquez sur les photos pour les agrandir

photo montagne alpes beaufortain mont blanc vallee glaciers



On remonte le vallon en plein soleil jusqu’au pied du Glacier des Lanchettes. On s’installe pour y faire plusieurs exercices : arrêt d’une chute au piolet dans différentes configurations ; marche en crampons en montée, en dévers ou en descente plus ou moins raide ; encordement ; mouflage etc.

photo montagne alpes beaufortain mont blanc glacier lanchettes

photo montagne alpes beaufortain mont blanc glacier lanchettes

photo montagne alpes beaufortain mont blanc glacier lanchettes

photo montagne alpes beaufortain mont blanc glacier lanchettes



En fin d’après-midi, on monte s’installer au refuge Robert Blanc. On révise encore quelques manips de corde, tout en profitant d’une douce fin d’après-midi et des belles couleurs du soir.

photo montagne alpes beaufortain mont blanc refuge robert blanc

photo montagne alpes beaufortain mont blanc refuge robert blanc

photo montagne alpes beaufortain mont blanc refuge robert blanc coucher soleil mont pourri

photo montagne alpes beaufortain mont blanc refuge robert blanc coucher soleil



Le lendemain, réveil à 3h15, c’est rude pour un début de vacances ! On n’est pas encore bien rapides pour s’équiper, et on part du refuge une heure plus tard, crampons aux pieds. On remonte une pente un peu raide, ça fait chauffer les muscles de bon matin ! Heureusement, on peut faire des bonnes marches dans la neige.
Par une brèche en rocher un peu pourri, on prend ensuite pied sur l’arête rocheuse des Lanchettes.
Il est à peine 6h du matin, on quitte les crampons, on éteint les lampes frontales, et on admire les couleurs matinales. Le lever du jour sur le glacier de Tré-la-Tête est superbe. On admire les sommets du massif du Mont-Blanc, notamment les Dômes de Miage et le Mont Tondu, où l’on devine quelques cordées.

photo montagne alpes beaufortain mont blanc glacier tré la tete

photo montagne alpes beaufortain mont blanc arete lanchettes



On progresse en corde tendue, en s’aidant des mains de temps en temps. A la fin de l’arête, on contourne quelques gendarmes équipés de spits, mais on n’a même pas besoin d’utiliser ces ancrages car on peut facilement jouer avec le rocher en lui-même pour sécuriser ce petit passage aérien.

photo montagne alpes beaufortain mont blanc arete lanchettes

photo montagne alpes beaufortain mont blanc arete lanchettes

photo montagne alpes beaufortain mont blanc arete lanchettes

photo montagne alpes beaufortain mont blanc



Jusque là, on a été plutôt chanceux avec la météo. En effet, on devine des orages au loin, mais le mauvais temps ne semble pas trop vouloir s’installer sur le Mont-Blanc, et pour l’instant le ciel reste dégagé au-dessus de nos têtes. Mais une fois sortis de l’arête, un vent violent nous accueille. Nous remettons les crampons et progressons sur plusieurs bosses de neige successives, à demi courbés contre le vent. Le piolet est parfois bien utile pour éviter de perdre l’équilibre ! Le vent nous fatigue et nous fait progresser doucement, il est déjà 9h30 lorsque nous atteignons le Dôme des Glaciers, à 3592 mètres d’altitude tout de même !

photo montagne alpes beaufortain mont blanc

photo montagne alpes beaufortain mont blanc

photo montagne alpes beaufortain mont blanc



La vue est belle mais on ne s’arrête guère car le vent est toujours bien violent. Une grosse crevasse barre l’accès au glacier des Glaciers, ça commence bien… On est bons pour prendre de l’élan et sauter par-dessus ! On descend rapidement le glacier. Habituellement, il est très crevassé, mais la neige de cette année permet de le traverser encore assez facilement. Au soleil, enfin protégés du vent par une barre rocheuse, la température monte vite, la neige mollit, et on descend très rapidement le glacier en rive droite.

photo montagne alpes beaufortain mont blanc glacier des glaciers

photo montagne alpes beaufortain mont blanc glacier des glaciers



Enfin, on atteint la moraine frontale. On se déséquipe, et quelques névés assez mous nous permettent de descendre encore rapidement et sans efforts, le luxe ! Un sentier permet ensuite de descendre, droit dans la pente, quasiment jusqu’en bas. Il ne nous reste plus qu’à rattraper la piste qui nous conduit à la voiture. On aura mis 2h30 pour faire plus de 1600 mètres de dénivelé négatif, pas mal pour moi qui suis une bien piètre descendeuse, même si je termine un peu à la traîne…

photo montagne alpes beaufortain mont blanc glacier des glaciers moraine

photo montagne alpes beaufortain mont blanc glacier des glaciers



On termine ainsi notre week-end, heureux d’avoir appris plein de nouvelles techniques, et ravis de les avoir mises en application sur une si jolie course. C’est vraiment un bel itinéraire, ludique et varié, entre glace et rocher d’altitude. On rêve déjà de recommencer, et ça tombe bien car les prochains jours devraient nous donner l’occasion de chausser à nouveau les crampons !

Plus de photos dans l’album photos du Dôme des Glaciers.

Mont Colombier

par *V* ~ Dimanche 23 juin 2013

Date 23 juin 2013
Dénivelé positif 850 mètres
Altitude au sommet 2045 mètres
Durée aller-retour 3h50
Météo Nuages et pluie...
Carte IGN 3432 OT Massif des Bauges
Accès Depuis Chambéry, franchir le col des prés, passer par Aillon le Jeune, prendre la route du couvent et se garer au chalets de Praz Gelaz.


L’été semble timidement vouloir pointer le bout de son nez… Mais à peine arrivés à Chambéry, on comprend que c’est loupé pour aujourd’hui. Et pourtant la météo prévoyait un temps presque correct…Tant pis, on marchera dans les nuages ! Il faut avouer qu’on est en manque de montagne. La dernière sortie de remonte à une virée en raquettes dans les Cerces, en mars ! Quant à la dernière rando estivale, elle doit dater d’octobre dans les Aiguilles Rouges, autant dire une éternité…

On retrouve des Bauges bien humides, au parking des Chalets de Praz Gelaz. On monte dans une forêt clairsemée, les sensations sont bonnes. On arrive très rapidement au col de la Fullie, puis aux chalets du même nom, où on commence franchement à marcher dans la brume et l’humidité…

Cliquez sur les photos pour les agrandir

photo montagne alpes bauges mont colombier randonnée chalets fullie



On enchaîne ensuite quelques bosses bien raides, sans trop forcer. Apparemment, les entraînements en footing/trail de ce printemps ont porté leurs fruits ! Une petite traversée en dévers nous conduit à une piste tranquille, puis on rejoint sans efforts le col de la Cochette.

photo montagne randonnée alpes bauges mont colombier



Une fois passé le col, on grimpe « dré dans l’pentu », le long de la crête. C’est raide ! Le sentier s’adoucit ensuite légèrement pour faire quelques virages, puis on arrive enfin au sommet du Mont Colombier. Le panorama est magnifiquement blanc… C’est loupé pour la vue ! Décidément, ce coin des Bauges ne nous sourie pas, après avoir affronté le même panorama bouché au col d’Arclusaz cet hiver !
On s’arrête pour pique-niquer. Heureusement qu’il ne fait pas trop froid car on a oublié bonnets et gants… Malgré tout, je suis contente de retrouver les sensations de la marche en montagne estivale, l’altitude, le sons des cloches des vaches… J’ai beau aimer énormément la neige, je crois que je préfère quand même la montagne en été, qui possède plus de sons, de couleurs, d’odeurs différentes… Vivement mais vivement que l’été arrive !!!

photo montagne randonnée alpes bauges mont colombier



On redescend en faisant une boucle passant par le col du Mont Colombier, puis aux chalets de Rossane. Un névé bien épais est encore présent dans la pente, et pourtant nous sommes à peine à 2000 mètres, et même pas plein nord ! Par une traversée, on rejoint ensuite le col de la Cochette, puis notre itinéraire de montée. Un troupeau de chèvres a suivit des randonneurs, on est obligés de ruser pour les renvoyer à la bergerie au lieu de les laisser nous accompagner.
Les nuages sont toujours là, mais un peu moins denses, ce qui nous permet de contempler un tout petit peu le paysage…

photo montagne randonnée alpes bauges mont colombier

photo montagne randonnée alpes bauges mont colombier chalets fullie



On retrouve la voiture, déçus de ne pas avoir pu admirer le panorama savoyard, mais contents d’avoir retrouvé « notre » montagne (presque) estivale. Après une longue pause sans randonnée, on a tout de même marché d’un bon pas, ce qui est de bon augure pour le reste de la saison, si l’été veut bien se décider à venir…