Suite du « tourisme sans plomb » de cet été… En cette chaude journée, direction le col du Galibier. Si la montée jusqu’à Valloire n’est pas des plus intéressantes, la suite en revanche est toujours aussi magnifique : la longue remontée jusqu’au hameau de Bonnenuit puis plan Lachat, les séries de virages, puis l’univers minéral durant les derniers mètres au-delà du tunnel… Quel spectacle.

Il fait tellement chaud au col à plus de 2600 mètres d’altitude qu’on préfère redescendre pour trouver un peu de fraîcheur au bord d’un ruisseau, le temps du pique-nique. On est bien surveillé par le Grand Galibier. Encore un sommet sur la liste des choses à faire.

Au retour, la petite glace à Valloire sera bien appréciée…

Ce n’est pas tous les jours qu’une comète est facilement observable à l’oeil nu. Alors pour célébrer l’occasion, je cherche un bon spot d’observation qui soit facilement accessible aux personnes à mobilité (très) réduite : en altitude pour que la comète ne soit pas cachée par les montagnes, bien dégagé, sans trop de pollution lumineuse. Le sommet du mont Bisanne, au-dessus de la station des Saisies, rentre dans le cahier des charges puisqu’on peut y monter en voiture en été.

On profite du déplacement pour se faire un petit resto en terrasse dans la soirée, en attendant que le soleil se couche. Je suis un peu pessimiste car un voile nuageux est présent au nord, pile là où la comète est censée apparaître. Heureusement les nuages se dissipent au coucher du soleil !
Il faut quelques instants pour que les yeux s’habituent au noir, puis on distingue la comète et surtout sa grande queue.

Les quelques nuages encore présents se colorent en jaune et rouge avec la pollution lumineuse.

En zoomant, on peut deviner la 2ème queue de comète, de couleur bleue et plus verticale.

Le spectacle au sud est plus habituel mais quand même photogénique.

Après avoir observé une belle voie Lactée d’été, il est temps d’aller se coucher avec ces belles images plein la tête.

Première sortie sans béquilles depuis 6 semaines… Heureusement qu’il n’y avait que quelques mètres à faire entre la voiture et l’herbe à pique-nique. Même bondé, le Cormet de Roselend est toujours un coin magnifique.

L’avantage du tourisme en voiture, c’est que pour une fois je prends le temps de monter jusqu’au lac de la Gittaz que je ne connaissais pas. Il est naturellement moins majestueux et moins turquoise que celui de Roselend, mais le coin est bien plus calme.

Derniers instants de liberté, coincés entre le confinement qui vient de se terminer, et 3 mois de béquilles prévus à partir de lundi prochain. Après avoir bien jardiné, on décide de s’offrir une soirée en-dehors de la maison.
Direction le col de l’Arpettaz, un de mes points de vue préférés à proximité de la maison, au pied de la belle pyramide du Charvin. A cette saison le coin est très calme. On se balade un peu à proximité du col, au-dessus duquel dépasse le Mont Blanc.

On s’offre ensuite un apéro bien mérité. Quel luxe :)

Le ciel, jusque là assez gris, s’éclaircit juste à temps pour nous laisser admirer les couleurs au coucher du soleil.

Après une nuit très calme, le lendemain matin on aura l’occasion de voir de nombreux bouquetins dans les pierriers près du col, et même deux chamois. Deux autres chamois traverseront même la route juste devant la voiture à la descente. Visiblement le calme du confinement des dernières semaines a incité les animaux à élargir leur territoire. Que de belles rencontres.

Toutes les photos sont dans l’album photos du col de l’Arpettaz.

Après deux mois de confinement, nous voilà libres de circuler dans un rayon de 100 km. Ca fait presque beaucoup, et on a l’embarras du choix ! On se décide pour une balade à vélo pas trop loin de la maison : le col du Joly, un de nos points de vue préféré sur le Mont Blanc.

Au départ d’Hauteluce, on commence par une courte descente, puis une montée par une pente assez douce à travers quelques hameaux.

La pente se raidit ensuite, au milieu des alpages bien verts. Pour l’instant nous n’apercevons pas encore les remontées de la station des Contamines-Montjoie et le coin est calme, presque sauvage.

On trouve la neige brusquement au détour d’un virage, un kilomètre sous le col. On serpente entre les névés et il faut parfois porter le vélo.

On atteint le col au bout de deux petites heures d’effort. Le Mont Blanc se cache à travers les nuages, tant pis pour la vue. La station des Contamines a été fermée en mars dans la précipitation, certains équipements ne sont pas encore rangés. Drôle d’ambiance.

On avale un pique-nique rapide dans le vent et il ne reste plus qu’à redescendre. En perdant l’équilibre en montant à vélo, je me tors le genou, mais puisqu’il n’y a plus de ligament croisé à casser, cela n’a pas tellement d’importance ;)

Une belle balade de 3h30, seulement une grosse trentaine de kilomètres mais 950 mètres de dénivelé.