Balade en forêt du Tal
par *V* ~ Dimanche 4 octobre 2020L’automne s’installe tout doucement… C’est l’occasion d’aller admirer les premières couleurs, et surtout de ramasser des châtaignes en forêt du Tal.
L’automne s’installe tout doucement… C’est l’occasion d’aller admirer les premières couleurs, et surtout de ramasser des châtaignes en forêt du Tal.
L’hiver est bien en avance cette année ! La neige s’est invitée bas en altitude. On ne résiste pas au plaisir d’aller voir la fine couche blanche. Direction Naves, sur le versant du Beaufortain qui surplombe la Tarentaise, un grand classique pour les départs à ski de rando. Pas de ski aujourd’hui ni de photos à faire dans la purée de pois mais on aura pris l’air, et le frais.
Après avoir enchaîné les heures de home-trainer pour cause de confinement puis rééducation du genou, il est enfin temps de ressortir le vrai vélo. Pour cette première sortie, on se dirige vers un de mes coins préférés, le col de l’Arpettaz.
Les premières pentes font chauffer les muscles, et bizarrement ce sont les ischios qui étaient au repos depuis plusieurs semaines, qui me font souffrir. Après un peu d’échauffement et en acceptant de ne pas tourner les jambes trop vite, ça va mieux. La forêt n’est pas très dense et on a souvent des jolies vues, surtout en approchant du col.
La pause boisson au refuge du col de l’Arpettaz est bien méritée. Le soleil tombe vite en cette saison, et on redescend dans les belles lumières dorées du soir.
Une belle balade de 40 km mais 1300 m de dénivelé tout de même.
Toutes les photos sont dans l’album photos du col de l’Arpettaz.
Après avoir passé 3 mois allongée sur le canapé la jambe sur un coussin, il est temps de reprendre un peu l’air. Nous partons non loin de la maison, en Haute-Maurienne, une vallée que l’on adore, parfaite pour les activités variées sans trop de monde.
Après avoir posé la tente à Termignon nous montons au col, puis au lac du Mont Cenis.
On bascule côté italien sur Novalèse. On pensait se faire un petit resto côté Italie, mais en ce dimanche la plupart sont soit pleins, soit fermés. On achète donc quelques produits au marché, et on remonte pique-niquer au village de Moncenisio et son très joli Lago Grande bien riches en truites.
Après avoir flâné un peu, on rebascule côté français et on emprunte la route, puis la piste qui conduit au col du Petit Mont Cenis. C’est tout de suite beaucoup plus sauvage et plus calme que les abords du lac. On ne connaissait pas ce vallon, qui est vraiment charmant. On emprunte un joli sentier en balcon en direction du lac Perrin. Le genou encore convalescent réclame demi-tour avant d’arriver au lac, mais c’est tout de même très agréable de pouvoir marcher enfin sur autre chose que du goudron !
Le lendemain, pendant que le cycliste de l’étape s’attaque au col de l’Iseran, je profite du calme matinal pour me balader autour de Bessans. J’emprunte le « chemin du petit bonheur ». C’est plutôt une piste le long de la rivière, pas très intéressante, mais je profite du calme dans la vallée qui s’éveille doucement.
Je reprends ensuite la voiture jusqu’au joli village de Bonneval sur Arc. Puis j’emprunte le versant mauriennais du col de l’Iseran. Je ne connaissais pas ce versant, qui est vraiment sauvage et charmant, avec la vue sur les glaciers de l’autre côté de la vallée : l’Albaron, le Charbonnel… que de bons souvenirs !
Le haut du col est minéral mais moins sauvage, avec les remontées mécaniques de Val d’Isère qui débordent.
Je retrouve mon cycliste au sommet, content mais transit par le froid et le vent. On avale un café, puis on redescend par la route qui serpente au milieu des pistes (nettement moins jolie que l’autre versant) pour se restaurer sur Val d’Isère. Il ne reste plus qu’à rentrer à la maison après ce court, mais bon bol d’air.
Suite du « tourisme sans plomb », thématique de l’été pour montagnard boiteux. Pendant que les cousins enfourchent les vélos, j’emprunte les petites routes du Bugey en direction du Grand Colombier. Passé Virieu le Petit, la route serpente en forêt dans la montagne, avec certaines rampes bien raides et impressionnantes. Un camping-car a suivi son GPS au plus court, il doit regretter l’option… On débouche enfin en prairie, puis la route passe le col. J’ai fait littéralement fumer la voiture, ce qui me provoque une belle frayeur (on ne traine pas à sortir quand la fumée envahit l’habitacle, même avec un genou en moins…).
En attendant les cyclistes, je grimpe jusqu’à la croix Colombier, à quelques centaines de mètres seulement du col. La vue est superbe est porte loin sur le Jura, les Alpes, et le lac du Bourget. Les photos au téléphone ne rendent pas hommage au paysage…
Après avoir admiré la vue et réparé la voiture, on redescend le versant ouest puis on remonte plus au nord en direction du col de la Biche. La vue du col est plutôt bouchée, mais de l’autre côté on découvre la très belle lande du plateau de Sur Lyand. Il fait chaud, je me pose sous un arbre avec un bon livre en attendant les cyclistes. Ils sont contents de trouver le ravitaillement resté presque au frais dans la glacière.
On reviendra découvrir la région à vélo ou à pied une prochaine fois.