Archives de mai 2009

Tokyo – 1er jour – Ikebukuro

par *V* ~ Lundi 4 mai 2009

Tokyo, capitale du Japon. Associée à Yokohama avec laquelle elle est en train de fusionner à force de s’étendre, elle forme la plus grande métropole du monde : 30 millions d’habitants.
C’est la ville des « plus grands (…) du monde ». Plus grande métropole du monde, plus grandes stations de métro du monde etc. A la fois temple de la consommation et de l’innovation, lieu de la mode la plus glamour à la plus insolite, peuplée de salarymen dont le surmenage pousse parfois au suicide, c’est une ville qui ne dort jamais, dont les buildings recouverts de publicités clignotantes contrastent avec le calme des temples bouddhistes ou shintos cachés entre deux rues. Ville contradictoire et fascinante.

Autant dire que l’ambiance me change des temples zen de Kyoto où j’étais encore 3 heures plus tôt !

Une fois à la gare de Tokyo, il faut tout d’abord s’orienter dans le dédale de la gare. Puis j’emprunte la célèbre ligne de métro Yamanote, ligne circulaire autour de la ville, connue pour être archi-bondée en semaine aux heures de travail. Ce soir heureusement elle est assez calme, mais à la fin de mon séjour japonais j’aurai l’occasion d’expérimenter la foule un soir pluvieux, à l’heure de sortie des bureaux : j’ai cru que j’allais y rester ;-) C’est un métro le plus souvent aérien, ce qui est bien agréable pour avoir un premier aperçu de la capitale nippone.

Cliquez sur les photos pour les agrandir

photo japon tokyo gare

J’arrive dans le quartier d’Ikebukuro. 2ème station de métro la plus fréquentée au monde : une dizaine de lignes de métro s’y croisent. D’ailleurs, la plus grosse station de métro du monde est aussi au Japon : il s’agit de Shinjuku, avec une quinzaine de lignes et 3 millions de visiteurs journaliers (quelle folie !). J’aurai d’ailleurs l’occasion de « tester » là encore cette station aux heures de pointe dans la suite de mon séjour : et bien le Châtelet-Les-Halles parisien peut aller se rhabiller, c’est de la gnognotte à côté !

Bref, revenons à la sortie du métro au coeur d’Ikebukuro. Plein de grands immeubles aux panneaux clignotants, la foule qui grouille, les vendeurs ventant les mérites de leur boutique dans la rue, les voitures, le bruit… La pauvreté aussi, contrairement à Sendai. L’économie japonaise ne profite malheureusement à tout le monde. Les sans-abris sont nombreux autour des stations de métro ou dans les parcs, à rôder autour des gens ayant un sandwich à la main, installés dans des coins minuscules, coincés entre un mur et un panneau publicitaire. Mais avec les chaussures rangées devant leur abri de fortune. Le SDF japonais ne rentre pas avec ses chaussures sous son triste abri de bâches et cartons. C’est comme ça et puis c’est tout. Drôle de contraste.

Après cette triste constatation, je fais mon check-in à l’auberge, un dîner rapide au comptoir d’un petit resto puis je pars me balader dans le quartier.

photo japon tokyo Ikebukuro

photo japon tokyo Ikebukuro

photo japon tokyo Ikebukuro

photo japon tokyo Ikebukuro

Au milieu des buildings est situé le Tokyo Metropolitan Art Space, lieu de manifestations culturelles, et comportant l’escalator le plus long du monde (je vous avais prévenu que Tokyo est la ville des « plus grands (…) du monde » !).

photo japon Tokyo Metropolitan Art Space

photo japon Tokyo Metropolitan Art Space

Puis retour à l’auberge, papotage rapide avec les filles de ma chambre, et dodo pour reprendre des forces pour le lendemain !

Le reste des photos est dans l’album photo du Japon.

Kyoto – 3ème jour – Temple Ryoan-ji, Pavillon d’Or

par *V* ~ Lundi 4 mai 2009

Au milieu de la nuit, 2 filles de la chambre sont rentrées, visiblement assez éméchées. Ce matin, on les réveille, on se moque gentiment d’elles (elles ont dormi habillé). Visiblement elles ont encore quelques grammes de saké dans le sang car elles gloussent pour un rien. Du coup on rigole en les prenant en photo. Les filles de ma chambre étaient vraiment bien sympathiques, on échange nos adresses e-mails.

Ce matin, je continue ma visite de Kyoto avec l’italienne. Comme une vraie italienne, elle n’est pas bien pressée… au contraire de mon planning, qui lui est très serré ! Du coup on se tempère mutuellement.

On commence par visiter le temple zen Ryoan-ji, célèbre pour ses 3 simples rochers disposés au milieu du sable soigneusement ratissé. Pour admirer ce jardin zen sec, on est situé sur une espèce de petite terrasse surplombante, à quelques dizaines de centimètres au-dessus du sol. Il paraît que plus longtemps on contemple le jardin, mieux on comprend pourquoi ces 3 simples roches ont été disposées de cette manière et mieux on ressent la zennitude. Bon, personnellement ça ne m’a pas inspiré des masses, mais peut-être que je ne suis pas restée assez longtemps ;-) Il faut cependant reconnaître que le ratissage est vraiment bien fait, c’est nickel sur chaque centimètre même dans les coins les plus difficiles d’accès, ce qui donne un très joli ensemble. Je suis tout de même un peu déçue, car je pensais qu’il y avait d’autres « jardins secs » comme celui-ci, hors ce n’est visiblement pas le cas.

Cliquez sur les photos pour les agrandir

photo japon kyoto ryoan-ji

photo japon kyoto ryoan-ji

photo japon kyoto ryoan-ji

photo japon kyoto ryoan-ji bouddha

La végétation et l’étang entourant le temple sont tout de même intéressants. L’italienne qui m’accompagne doit attendre un ami. Je n’ai pas trop le temps de patienter avec elle, si je veux finir ma visite de Kyoto, puis prendre le train pour Tokyo pas trop tard dans la journée. On se dit donc au revoir.

Je me dirige ensuite vers le clou du spectacle de Kyoto : le Kinkaku-ji, le célèbre Pavillon d’Or, un des monuments les plus connus du Japon. Le Pavillon d’Or n’est pas très loin du Ryoan-ji, mais la journée bien remplie d’hier m’a laissé des courbatures. Je décide de faire ma « flemmarde » et de prendre le bus. Mauvaise idée, j’aurais pourtant dû retenir la leçon d’hier. D’abord je me trompe de direction. Puis, une fois dans le bon bus, les rues menant au Kinkaku-ji sont complètement bouchées par le trafic. On n’avance pas d’un pouce. Le conducteur marmonne quelques mots en japonais aux passagers du bus, puis (surprise !) s’adresse à moi en anglais :
- Where are you going ?
- Kin… euh…. (pensée interne, le cerveau qui se met à travailler à 100 à l’heure : mince, c’est comment le nom en japonais déjà ?) Kinkaku-ji !
- You should get off : faster by foot !
Cool, il me laisse descendre avant l’arrêt et refuse même que je paye mon ticket. Il est vraiment sympa, et m’indique même le chemin à prendre. Après quelques minutes de marche à pieds, je suis en effet arrivée à destination. Passé une longue allée, j’arrive enfin devant le célèbre Pavillon d’Or, harmonieusement disposé au pied d’un étang. La vue est digne d’une carte postale, mais la foule est nombreuse et il faut un peu jouer des coudes pour faire une photo.

photo japon kyoto pavillon d'or kinkaku-ji

photo japon kyoto pavillon d'or kinkaku-ji

photo japon kyoto pavillon d'or kinkaku-ji

Le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’étais pas seule. Malheureusement, une fois n’est pas coutume, je n’ai pas aimé l’attitude des japonais devant le Pavillon d’Or. En temps normal, tout le monde attend sagement (le bus, le train…) en faisant une file d’attente disciplinée. Mais là c’était l’anarchie, vas-y que je te pousse, et que je me prends en photo 50 fois devant le Pavillon, avec l’appareil photo du papa, de la maman, de la mémé, le téléphone portable etc… Dans ces conditions, il est difficile de chercher des cadrages sortant un peu de l’ordinaire. Tant pis, la photo basique de vacances c’est bien aussi ! ;-)

photo japon kyoto pavillon d'or kinkaku-ji

Le Pavillon d’Or, recouvert du précieux métal, trônant au bord d’un petit étang, est vraiment magnifique et respire l’esprit zen, ce qui contraste fortement avec l’agitation des gens autour. Après avoir contourné le Pavillon, le chemin serpente à travers des jardins (moins jolis que ceux du Pavillon d’Argent cependant, selon moi – mais ça reste très agréable quand même).

photo japon kyoto pavillon d'or kinkaku-ji jardins

photo japon kyoto pavillon d'or kinkaku-ji jardins

La visite du Pavillon d’Or, bien que sans doute un peu clichée, est tout de même à ne pas louper, car ce bâtiment est vraiment incroyable !

Après cette visite qui restera sans doute un de mes grands souvenirs du Japon, il est malheureusement déjà temps de quitter Kyoto. Si jamais je reviens un jour en vacances au Japon, je promets de rester au moins 1 semaine dans cette fabuleuse ville, pour avoir le temps de visiter plus en détails tous les trésors qu’elle recèle !

Je prends le shinkansen (TGV) pour Tokyo et j’arrive dans la capitale nippone à la nuit tombante… Suite au prochain article ! ;-)

photo japon kyoto gare

Le reste des photos est dans l’album photo du Japon.

Kyoto – 2ème jour – Kyomizu-dera, Pavillon d’Argent et plein d’autres temples

par *V* ~ Dimanche 3 mai 2009

Pour cette seconde journée à Kyoto, je commence par un petit déjeuner en douceur à l’auberge, en compagnie de ma compagne de chambre italienne (quelle bavarde !).
Puis direction les choses sérieuses : le quartier d’Higashiyama, un des endroits où la concentration en monuments du patrimoine mondial de l’UNESCO doit être la plus grande au monde ! Au passage, je croise dans la rue des geishas ! Ou bien peut-être simplement des japonaises déguisées en geishas pour attirer les touristes ? Toujours est-il que j’en recroiserai à plusieurs reprises dans la journée. Leur maquillage, leur coiffure et leurs vêtements sont vraiment magnifiques, pleins de superbes détails très fins.

Le premier temple de la journée est le temple bouddhiste de Kyomizu-dera, construit à flanc de montagne, avec une magnifique pagode. Malheureusement il est difficile d’apprécier la sérénité du lieu avec toute cette foule !

Cliquez sur les photos pour les agrandir

photo japon kyoto kyomizu-dera

photo japon kyoto kyomizu-dera

photo japon kyoto kyomizu-dera

Je poursuis par un itinéraire très connu (merci le Lonely Planet…) qui serpente dans les petites rues du quartier. Je passe par le temple bouddhiste Kodai-ji (des moines font tourner des moulins à prières, pour un peu on se croirait dans l’Himalaya). Puis c’est l’heure de la pause déjeuner au parc Maruyama Koen.

photo japon kyoto Kodai-ji

photo japon Parc Maruyama Koen

photo japon kyoto geishas

photo japon kyoto geishas

Je passe ensuite par le magnifique et immense temple bouddhiste Chion-In, très impressionnant par ses volumes !

photo japon kyoto Chion-In

photo japon kyoto Chion-In

photo japon kyoto Chion-In encens

Je continue la promenade en passant devant le Shoren-in, gardé par des grands camphriers odorants à l’entrée.

photo japon kyoto Shoren-in camphrier

Puis je passe ensuite sous un immense torii qui me conduit au grand temple shinto Heian-Jingu avec de belles couleurs rouges.

photo japon kyoto Heian-Jingu torii

photo japon kyoto Heian-Jingu

photo japon kyoto Heian-Jingu

photo japon kyoto Heian-Jingu

Et la journée n’est pas encore finie.
Je quitte pour une petite heure les temples, pour parcourir le chemin de la philosophie (Tetsugaku-no-michi), longeant un petit canal.

photo japon kyoto Chemin de la Philosophie

Le chemin me mène enfin au célèbre Gingaku-ji, le pavillon d’argent de Kyoto. Pour la petite histoire, il n’a d’argent que le nom, car il n’a jamais été recouvert de ce métal. Malheureusement le temple est en rénovation en ce moment, ce qui limite un peu l’intérêt de la visite. On peut quand même admirer ses belles formes harmonieuses. Des cônes de sable blancs ratissés avec soin sont disposés à côté, et les jardins à flanc de montagne valent le coup d’œil.

photo japon kyoto Pavillon d'Argent jardin zen

photo japon kyoto Pavillon d'Argent jardin zen

photo japon kyoto Pavillon d'Argent

photo japon kyoto geishas

Il n’est pas tard dans l’après-midi, mais la majorité des temples ferment assez tôt. Je décide de prendre le bus pour retrouver le quartier de l’auberge. Ce n’est pas la meilleure idée du week-end. Le bus est bondé et n’avance pas, en raison d’embouteillages monstres à côté des édifices touristiques de Kyoto. Au bout d’1h30, debout et serrée au milieu de la foule, je commence à me sentir mal, à deux doigts de l’évanouissement… Une femme dans le bus me rattrape juste à temps avant que je ne tombe (ceci dit, étant donné le monde dans le bus, je ne suis pas sûre que j’avais la place de m’évanouir par terre…). Du coup quelqu’un me cède une place assise (chouette !). Je suis bien désolée d’attirer l’attention ; pourtant je ne suis pas agoraphobe ; mais entre la foule et la moiteur de l’atmosphère, il y avait de quoi tomber dans les pommes…

Bref, le trajet me laisse le temps de reprendre mes esprits. Je passe jeter un coup d’œil au To-ji. Le temple est fermé mais on peut apercevoir une immense pagode à 5 étages, la plus haute du Japon.

Au passage je tombe sur une jolie franponerie (ben oui, un mélange de français et de japonais !). Si quelqu’un veut bien me traduire ce charabia ;-)))

photo japon kyoto franponerie franponais

Bon, je rigole, mais je suppose que nous autres français avons le même genre de bêtises chez nous, écrites dans un japonais approximatif !

Je rentre ensuite à l’auberge. Je retrouve l’australienne fort sympathique partageant la même chambre que moi. On décide d’aller dîner ensemble dans un restaurant du quartier. La commande est à peine passée, et qui voit-on arriver ? La volubile italienne qui partage aussi notre chambre ! Sur mes conseils de la veille, elle est allée à Fushimi-Inari, mais a voulu prendre un chemin hors sentier dans la forêt et s’est perdue… Elle est sur les rotules, mais assure plus que jamais le spectacle en racontant haut et fort son aventure. Autant dire qu’on ne passe pas inaperçues ! Comme tout le monde est bien fatigué, on rentre directement à l’auberge après le resto. On s’installe dans la petite salle commune japonaise, assis par terre sur un tatami avec une table basse. Le staff, très sympa, nous offre le saké chaud.

photo japon kyoto sake

D’autres pensionnaires arrivent et la conversation va bon train. On échange les bons plans touristiques ; tout le monde sort alors son guide : on a tous le Lonely Planet. C’est drôle de voir le même bouquin dans toutes ces langues différentes. Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à désapprouver la couverture peu discrète (une geisha). D’autres personnes avouent qu’elles ont honte de cette couverture, et la cache discrètement à chaque fois qu’elles sortent le livre en public ! Tiens, je ne suis donc pas la seule ! Bref, après ces conversations, il est l’heure d’aller récupérer de cette journée bien remplie.

Si vous voulez voir encore plus de photos de cette belle journée, jetez un coup d’œil à l’album photo du Japon.

Kyoto – 1er jour – Fushimi-Inari, Gion, Yasaka

par *V* ~ Samedi 2 mai 2009

Cette semaine est la « Golden week » : mercredi dernier était férié (jour de l’empereur), puis on enchaîne sur un énorme week-end de 5 jours car le lundi, mardi, et mercredi sont fériés également !
C’est l’occasion rêvée d’aller visiter le Japon ! Je ne serai pas originale, j’ai fait 2 grands classiques : Kyoto et Tokyo. Mais après tout ces 2 villes ne sont pas célèbres pour rien. Voici donc le résumé de ces 5 journées de tourisme.

Ces petites vacances ont en réalité commencé dès vendredi, en fin d’après-midi. Il fallait bien fêter l’évènement par un bon repas au labo, entre collègues ! On a sorti les provisions pour un régiment ! Je suis rentrée tard dans la soirée. Le temps de faire mon petit sac, une (trop) courte nuit de sommeil, et le réveil sonne déjà samedi matin. Pour ce voyage, j’avais acheté avant de partir de France, un « Japan Rail Pass » : c’est un pass, valable une semaine, qui permet de voyager de manière illimitée sur quasiment tous les trains, métros et bus, du réseau Japan Rail. Autant dire qu’il a été largement amorti !

J’arrive à la gare de Sendai un peu en avance. Tant mieux, car les horaires de train ont visiblement changé, et je dois donc embarquer directement, sous peine d’attendre 1 heure. Arrivée à la correspondance à Tokyo, mauvaise surprise : je ne peux pas prendre les 3 prochains trains pour Kyoto avec mon pass, et le 4ème train est annulé pour cause de panne (chose archi-rare au Japon, et il a fallu que ça m’arrive !). J’ai donc une bonne heure à tuer. Le trajet Tokyo-Kyoto se passe ensuite sans encombre. Cette portion en train est plutôt sympa, on aperçoit souvent l’océan d’un côté et les montagnes de l’autre.

J’arrive à la gare de Kyoto en début d’après-midi, sous un beau soleil (qui ne durera pas les jours suivants malheureusement) et une température agréable, qui me change de la relative fraîcheur de Sendai.

Cliquez sur les photos pour les agrandir

photo japon kyoto tour

Petit saut à l’hôtel : il est un peu tôt, je ne peux malheureusement pas laisser mon sac pour l’instant. C’est donc avec tout le barda sur le dos que je pars pour Fushimi-Inari, située à 10 minutes en train de Kyoto. Après 30 minutes de train, je commence à me dire que j’ai dû louper la station. Petit checking, en effet, j’ai pris le bon train, mais c’est un express qui ne s’arrête pas à la station voulue. Je me retrouve à Nara, à 30 km de là…. Je suis donc bonne pour prendre un train dans l’autre sens ! Bref, après 5 heures de Shinkansen (TGV) et 2 heures de train local (au lieu de 10 minutes !), j’arrive enfin à destination. Ayé, les vacances commencent !

photo japon kyoto fushimi inari

Fushimi-Inari est un très beau sanctuaire shinto, dédié à la déesse Inari (protectrice des céréales et du riz). L’entrée est gardée par plusieurs temples et des renards de pierre ; ils ont dans leur gueule une clé symbolisant celle du cellier à riz.

photo japon kyoto fushimi inari renard

Puis un long sentier serpente à travers la montagne, en passant sous des milliers de torii rouges. Chaque torii est un don, la plupart du temps d’une entreprise compte tenu du coup de ces torii. Une ambiance assez irréelle se dégage. Le lieu est calme, on se croirait dans une forêt enchantée, en dehors du temps.

photo japon kyoto fushimi inari toriis rouges

photo japon kyoto fushimi inari toriis rouges

photo japon kyoto fushimi inari toriis rouges

Régulièrement, le sentier arrête de monter, et il y a un palier avec un petit temple (et des distributeurs de boissons automatiques…).

photo japon kyoto fushimi inari temple

photo japon kyoto fushimi inari temple

photo japon kyoto fushimi inari temple

Les efforts de la montée sont bientôt récompensés : à travers les arbres, apparaît une belle vue sur la région de Kyoto, au soleil couchant.

photo japon kyoto fushimi inari coucher soleil

Je ne suis qu’à la moitié du parcours, mais le temps presse un peu. Je décide de redescendre. Le sentier sous les torii est sombre, des lampes s’allument, renforçant l’atmosphère si particulière de ce lieu. Je pourrais y rester pendant des heures… Ce sera un de mes endroits préférés du Japon !

photo japon kyoto fushimi inari toriis rouges

photo japon kyoto fushimi inari

Après être rentrée à Kyoto (sans encombres cette fois), je me rends dans le quartier de Gion. Au passage, nouveaux déboires pour le trajet en bus dans Kyoto: le bus fait une boucle, j’ai pris le mauvais sens… Décidément je ne me suis pas montrée très maligne avec les transports aujourd’hui ! Heureusement que ça ira mieux par la suite ! Gion est le quartier des geishas, les fameuses dames de compagnie dédiant leur vie à la pratique d’excellence des arts traditionnels japonais. Mais elles se cachent ce soir, je n’en verrai aucune.

photo japon kyoto gion restaurant

photo japon kyoto gion

Qu’importe, je ne suis pas déçue de cette sortie nocturne, car j’en profite pour passer par le superbe temple shinto de Yasaka. Ce temple doit paraître presque banal la journée, en comparaison avec les autres merveilles de Kyoto. Mais la nuit, illuminé, il est tout simplement superbe.

photo japon kyoto gion yasaka

photo japon kyoto gion yasaka

photo japon kyoto gion yasaka

Je reste un long moment à faire des photos, à tel point que j’arrive juste à temps pour prendre le dernier bus. Au passage, un américain me tape la conversation. Il connaît bien l’auberge où je loge, et m’assure qu’elle est très sympa. La suite des évènements lui donnera raison !

J’arrive donc à l’auberge, il est minuit passé. Je rentre à petit pas dans le dortoir, pour ne pas réveiller les autres. Inutile, une italienne est en train d’assurer la conversation à grand coup de « I miss my spaghettis and my coffee » ! Grâce à elle, je fais rapidement connaissance de la chambrée (une australienne, une américaine, une néo-zélandaise et une japonaise, qui sera remplacée plus tard par une irlandaise). Les filles sont sympathiques, on bavarde assez tard dans la nuit. Cette première journée aura été bien remplie en évènements !

D’autres photos de ces beaux temples sont dans l’album photo du Japon.