Archives de avril 2018

Parc du Mouton

par *V* ~ Dimanche 29 avril 2018

Date 29 avril 2018
Dénivelé positif 1043 mètres
Altitude au sommet 1859 mètres
Durée aller-retour 4h
Météo Couvert, averse au sommet
Carte IGN 3432 ET Albertville
Accès Depuis Albertville, prendre la route du col de Tamié. Parking dans un large virage, entre le hameau de Sous le Col, et le col de Tamié

Nous n’avons qu’une petite journée de libre ce week-end, mais l’envie de nous balader est bien présente. La neige encore présente à basse altitude limite un peu le choix des destinations possibles. On laisse la voiture sous le col de Tamié, et on commence à monter en direction du Mont d’Orisan et du Grand Roc. Mais notre destination est déjà visible et on rend compte que la neige encore présente sur la crête va nous contraindre à réviser nos plans.

On monte d’un bon rythme dans la forêt, d’abord sur un sentier largement recouvert d’un tapis de feuilles mortes, puis des portions qui ondulent le long d’un ruisseau. On atteint bientôt le col du Haut du Four, où l’on admire une belle vue sur les Bauges.

photo montagne alpes randonnée rando savoie albertville bauges parc du mouton



C’est l’heure de la pause pique-nique, en s’abritant comme on peut du vent. On change de destination pour éviter la neige, et on opte pour le Parc du Mouton tout proche, près de la Pointe de Chaurionde. Quel drôle de nom pour un sommet.

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Ceux qui ont tracé le sentier ne se sont pas embêtés… c’est tout droit ! Que les derniers mètres sont raides ! Tellement raides qu’on ne met que 30 minutes à grimper les 300 mètres de dénivelé entre le col et le sommet. Nous aurons mis 2h30 pour gravir un peu plus de 1000 mètres depuis le départ. Sous nos pieds, on admire la Combe de Savoie. Derrière nous, l’orage gronde… Le vent est prêt à nous renverser.

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On stoppe 10 mètres sous le sommet, alors que les premières gouttes nous atteignent. On descend très vite jusqu’au col car on ne veut pas parcourir cette crête raide et glissante sous la pluie.

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Heureusement, c’était une fausse alerte. On quitte les vestes au col du Haut du Four, et il ne nous reste plus qu’à plonger dans la forêt pour rejoindre le parking.
Ce n’était pas la rando la plus inoubliable du secteur, mais on aura quand même profité du court créneau du week-end pour dérouiller les jambes !

Belle Etoile 2018

par *V* ~ Dimanche 22 avril 2018

Date 22 avril 2018
Dénivelé positif 780 mètres
Altitude au sommet 1841 mètres
Durée aller-retour 3h
Météo Soleil
Carte IGN 3432 ET Albertville
Accès Depuis Albertville ou Faverges, monter au collet de Tamié. Au collet prendre direction la Ramaz et poursuivre jusqu’au bout de la route.

Il fait vraiment trop chaud pour skier en ce printemps… Il fait même presque trop chaud pour randonner en plein après-midi ! Pourtant, la neige encore présente au-dessus de 2000 mètres limite le choix des randonnées à pied possibles. C’est donc parti pour une montée à la Belle Etoile tout près de la maison. J’y étais déjà montée plusieurs fois en 2007, mais jamais revenue depuis.

Il est déjà 16h quand nous quittons le parking peu après le col de Tamié. Nous sommes sans doute les derniers de la journée à monter. Tant mieux, nous serons tranquilles.
La saison de ski de rando a porté ses fruits car nous sommes en bonne forme. Nous grimpons avec un bon rythme dans la forêt, et les 500 premiers mètres jusqu’à la Croix de Périllet sont avalés en une petite heure. La vue sur Albertville est vraiment superbe depuis ce belvédère.

photo montagne alpes randonnée rando savoie albertville bauges belle etoile

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Il nous reste ensuite à parcourir l’arête, un peu aérienne par moments. Quelques névés sont encore présents sur la face ouest mais ne gênent pas trop la progression. On atteint le sommet, d’où l’on peut admirer une belle vue sur les Bauges, le lac d’Annecy au loin, un petit bout des Aravis, le Mont Blanc, le Beaufortain… Nous avons mis 1h30 depuis le départ, pas mal comme timing !

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La neige encore présente nous fait renoncer à descendre par le chalet de Périllet. Il ne reste donc plus qu’à descendre sans difficultés par le même sentier. Voilà une belle boucle de fin d’après-midi, quel plaisir de pouvoir s’évader ainsi tout près de la maison !

Quelques photos en plus sont dans l’album photos de la Belle Etoile.

Timelapse au col des Aravis

par *V* ~ Samedi 21 avril 2018

Il fait chaud, chaud, chaud… Trop chaud pour une fin avril ! Les énormes quantités de neige de cet hiver fondent à vue d’œil, quel dommage.
Après avoir bien rôti dans les magasins ce samedi, on décide d’aller passer la fin d’après-midi au frais en montagne. Le col des Aravis est une bonne destination pour se balader sans but précis. On retrouve avec plaisir le vallon que nous avions parcouru au début de l’hiver. Les faces sud sont sèches, mais ce vallon orienté plein nord est encore bien enneigé ! En fait, nous aurions pu partir du parking en raquettes sans problèmes.

photo montagne alpes randonnée rando savoie bornes aravis col des aravis



La neige est ramollie par la température de la journée, et on s’enfonce pas mal malgré les traces des autres randonneurs. C’est vite fatiguant. On stoppe la balade après une petite heure de marche.

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On admire le coucher de soleil sur le massif du Mont-Blanc qui s’offre face à nous : aiguille Verte, aiguille du Midi, les 3 Monts bien sûr, dômes de Miage… Le panorama est vaste. Il fait bien frais sur la neige, et on ne traîne pas une fois que les dernières lueurs sont éteintes. Il ne reste plus qu’à retrouver la voiture, ravis de ce court mais bon bol d’air.

Escalade à Châteauneuf les Martigues – Vallon du Saut

par *V* ~ Lundi 16 avril 2018

L’hiver a été bien pauvre en escalade… La faute à quelques blessures (tendinite à la main en novembre, suivie d’un déplacement du bassin à cause d’une petite chute à ski qui m’a embêté entre décembre et février). Et puis, il faut avouer que nos soirées en semaine ont aussi été occupées par la recherche d’une maison à acheter, les week-ends étant quant à eux pris par le ski de rando (et un peu de grasses matinées de temps en temps). Bref, entre les blessures/flemme/ski/re-ski/re-re-ski, le nombre de séances d’escalade en salle pendant l’hiver se compte sur les doigts d’une main…

Quelques jours de vacances en famille dans le sud nous donnent l’occasion de retrouver la falaise. La vallon du Saut comporte plein de petites falaises, dans un vallon surprenamment calme et sauvage malgré la proximité de la route.

photo montagne escalade marseille martigues vallon du saut



On s’installe au secteur de la Dalle Grise, où l’on profite de quelques voies faciles pour installer des moulinettes dans le 4 et jusqu’au 5b (bien costaud le 5b… ou alors la trêve hivernale était vraiment trop longue ?). On se fait manger par les moustiques, qui n’apprécient pas vraiment d’être coincés entre la peau et le baudrier. Mais les neveux et le beau-frère semblent contents de leur séance d’escalade. Une bonne après-midi de reprise en famille !

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Le lendemain sera l’occasion de refaire une petite visite de Marseille avant de rentrer, ce qui nous rappelle nos jeunes années, et les allers-retours en train entre Lyon et Marseille les week-ends… Que de chemin parcouru depuis !

photo montagne escalade marseille martigues vallon du saut

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Refuge du Ruitor et Col du Grand

par *V* ~ Lundi 2 avril 2018

Date 1er et 2 avril 2018
Dénivelé positif 1er jour : 800 mètres
2ème jour : 1050 mètres
Altitude au sommet 3057 mètres
Durée 1er jour : 3h30
2ème jour : 3h30 pour le col, 7h20 en tout
Météo Alternance de soleil et nuages
Carte IGN 3532 ET Les Arcs - La Plagne - Parc National de la Vanoise
Accès Depuis Bourg St Maurice, monter à Ste Foy Tarentaise, puis tourner en direction de la Masure. Parking au village. En hiver, la route n'est pas denneigée au-delà.

La météo est un peu trop instable en ce week-end Pascal pour pouvoir partir durant 3 jours. Mais nous sommes quand même motivés pour passer une nuit en refuge, à ski de randonnée. Après une étude attentive de la météo, nous choisissons de nous rendre en Haute-Tarentaise. Nous connaissons déjà le vallon du Ruitor et de la Sassière pour y avoir fait une jolie escalade. Ce week-end sera l’occasion de le découvrir sous la version hivernale, à ski.

La route est encore coupée par la neige au-dessus de Sainte Foy Tarentaise. Le hameau de la Masure sera donc notre point de départ, peu après midi. On commence par remonter une piste, puis une trace sur le côté nous incite à passer par la forêt. On ne gagne pas forcément du temps et on s’embête à serpenter entre les sapins et la rivière dans des pentes parfois peu commodes. Ce n’est pas très pratique, mais c’est joli et nous ne sommes de toute manière pas pressés.
On arrive ainsi au hameau du Crot. Les maisons sont bien étagées le long de la route. Quel calme comparé à la version estivale !

photo montagne alpes randonnée rando ski savoie haute tarentaise alpes grées ruitor

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Quelques virages et conversions nous font ensuite rapidement gagner de l’altitude jusqu’à rejoindre la Savonne. Là encore, difficile de croire que ce parking est blindé de touristes en été ! Aujourd’hui nous sommes seuls avec la montagne.

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Nous faisons une pause pour reprendre quelques forces, puis montons 200 mètres assez raides. Un bon exercice pour les conversions, facilité par une petite couche de poudreuse fraîche. On rejoint ensuite des pentes plus douces et on trouve le soleil.

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On passe un petit verrou puis on arrive dans l’immensité blanche du vallon de la Sassière. A 2000 mètres, les quantités de neige sont encore phénoménales pour la saison. Il y a tellement de neige que le refuge du Ruitor est caché ! On le dépasse par le dessus sans s’en rendre compte… Heureusement, on s’aperçoit vite de notre erreur, et un petit demi-tour nous mène à notre lieu de repos pour la nuit.

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C’est la première fois que nous nous rendons en refuge à ski, on est ravis de pouvoir tester cela pour notre première année de ski de randonnée. Le refuge est plein, et uniquement par des skieurs. Les conversations vont bon train, et l’après-midi passe vite. Après un gros repas, il est l’heure d’un repos bien mérité sur la petite mezzanine qui surplombe la salle commune.

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Réveil tôt pour le deuxième jour car une longue journée nous attend. A 7h, nous quittons le refuge, alors que le ciel rosit à peine. Nous sommes plusieurs groupes à nous rendre en direction de la Tête du Ruitor par le glacier du Grand. Tout ce petit monde trouve son rythme et s’étale sur la montagne.

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Quelques ressauts nous font contourner la Barre des Colombettes, puis on arrive au plan des Fornets, d’où l’on admire le cirque du glacier du Grand. Le glacier est tellement enneigé qu’on peine à croire que l’on est sur un glacier ! Malgré tout on s’équipe avec le baudrier et un peu de matériel au cas où…

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Quelques bosses puis une pente un peu raide nous mènent au pied des barres rocheuses qui longent le glacier. Quelques skieurs sont déjà en train de descendre ; on les soupçonne fortement d’avoir triché en faisant une dépose hélico côté italien… On ne les jalouse pas, on est content de profiter du paysage à notre rythme, et à la force de nos cuisses !

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On trouve enfin le soleil, puis on traverse le glacier pour rejoindre la base de l’arête de l’Invernet. On commence à tirer un peu la langue, la fatigue et l’altitude commencent à se faire sentir.

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Un second large virage nous mène au col du Grand, qui marque la frontière franco-italienne. La vue panoramique au col est fabuleuse, que nous sommes hauts comparés aux sommets voisins ! Malheureusement, les nuages annoncés bouchent déjà le massif du Mont Blanc.

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On était parti sans vraiment d’objectif. On savait que notre niveau serait un peu juste pour ambitionner la Tête du Ruitor. On espérait peut-être rejoindre le Noeud des Vedettes, mais il est encore un peu loin, et les nuages sont en train de recouvrir les sommets alentours à grande vitesse. On sait que l’après-midi est annoncée à la fois chaude et couverte, il ne faut donc pas traîner si on veut profiter de bonnes conditions à la descente et éviter les purges avalancheuses du printemps. On décide donc sagement de stopper la montée au col du Grand. On est déjà très contents d’avoir atteint ce point avec notre petit niveau à ski.

La descente du glacier du Grand est fabuleuse : 25 cm de neige poudreuse sont tombés il y a 2 jours. Malgré quelques traces, il y a largement de quoi se faire plaisir dans ce décor de cinéma. Les pentes les plus faciles sont peu raides et le manteau neigeux bien stable. C’est donc une descente 5 étoiles et 100% plaisir qui s’annonce. Assurément la meilleure descente de la saison ! Près de la Barre des Colombettes, on retrouve une neige un peu croûtée qui nous rappelle que notre niveau n’est pas encore au top… Une dernière partie en neige déjà ramollie nous ramène au refuge du Ruitor.

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On ne traîne pas trop pour pique-niquer car le soleil est de retour et tape fort.
On remet les peaux pour franchir le petit ressaut au-dessus du refuge puis on entame la descente vers la Savonne. On visait de passer assez à droite pour éviter les pentes raides que nous avions empruntées à la montée, mais on se loupe et on se retrouve bloqué au-dessus d’une petite barre rocheuse… Il faut donc re-peauter, remonter, dépeauter etc… Bref, pas mal de temps perdu pour finalement passer par ce petit verrou qui ne nous enchante guère vu le soleil qui tape sur les faces voisines. Heureusement, le passage est court. On s’engage prudemment l’un après l’autre pour rejoindre la Savonne.
Les difficultés sont derrière nous. Il nous reste à traverser le grand plateau, un bout de descente en « border cross » dans la forêt, puis on rejoint la piste d’été qui nous mène sans plus d’aventures au hameau du Crot puis au parking de la Masure.

Ainsi se terminent ces deux belles journées. On est plus que ravi d’avoir pu faire une telle sortie dès notre première année de ski de rando. Les prochains week-ends sont pris en famille, nous ne sommes donc pas trop sûrs de pouvoir skier encore cet hiver (peut-être en mai si les quantités de neige continuent à être dans la lignée de cet hiver 2018 ?). Quoi qu’il en soit, cet hiver 2018 aura été bien rempli !

Toutes les photos de ce superbe week-end sont dans l’album photos du refuge du Ruitor.