Archives de mai 2016

Grand Parcours la Bérarde – refuge Temple Ecrins

par *V* ~ Dimanche 29 mai 2016

Après une bonne expérience en 2014, nous décidons de parfaire notre initiation en alpinisme en participant une deuxième fois au Grand Parcours. La route jusqu’à la Bérarde est longue, et nous partons donc la veille au soir avec le camion. Mais faire la route vertigineuse de nuit avec le fourgon n’est pas de tout repos ! Nous arrivons un peu « brassés » à la Bérarde, mais contents d’être déjà sur place. Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée, le parking de la Bérarde est un vrai camping !

Le lendemain, nous formons un groupe de 9 personnes, encadré par un guide de haute-montagne et un initiateur du CAF. Nous avons déjà tous une petite expérience en alpinisme, et ce week-end sera l’occasion de réviser les bases et nous perfectionner. Malheureusement, la météo s’annonce assez maussade, il faudra donc savoir jongler et s’adapter ! C’est aussi ça la montagne, s’avoir s’adapter en fonction des conditions.
Nous empruntons l’habituel sentier qui monte à la Pilatte. Peu après le refuge du Carrelet, on bifurque en direction du refuge Temple Ecrins. On profite de la montée pour faire quelques variantes en escalade sur des dalles et des ressauts rocheux. C’est l’occasion de vérifier que la grimpe en grosses est loin d’être commode !

photo montagne alpes ecrins alpinisme grand parcours temple ecrins

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Nous arrivons au refuge, un bâtiment un peu vieillot mais avec assez de charme avec son style à l’ancienne tout en longueur. Il sera rénové prochainement, espérons qu’il gardera quand même son âme !
L’après-midi est l’occasion de faire différents exercices sur les rochers près du refuge : poser un rappel en utilisant des points d’ancrage naturels, remontée sur corde, mouflage pour crevasses et aides au second, le tout sous l’œil attentif d’un troupeau de chamois.

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Plusieurs purges avalancheuses le soir nous incitent à la prudence pour demain. Malgré la météo maussade, on aura échappé à la pluie durant la journée, on a même le droit à un rayon de soleil en fin de journée.

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Le deuxième jour, la gardienne nous réveille à 6h. Nous avions initialement prévu le réveil à 4h, mais elle a jugé bon de nous accorder une « grasse matinée » en voyant la pluie. Merci à elle qui s’est relevé 2 fois pour surveiller la météo !
Nous descendons du refuge sous une fine pluie intermittente. L’appareil photo restera dans le sac. On pensait parcourir le vallon du Chardon, mais finalement on remonte le vallon de la Pilatte qui a l’air un peu moins dans les nuages. Après avoir traversé le Vénéon, on remonte par la rive gauche, sous une grosse averse.
La pluie se calme, mais revient en force alors que l’on s’équipe pour grimper un névé au pied d’un raide couloir, près de l’emplacement du futur nouveau refuge de la Pilatte. Le moral des troupes est à zéro. Difficile de trouver le rythme dans la première grimpe droit dans la pente. Finalement ça va mieux au fur et à mesure que la pente se redresse, on atteint les 40-45°. La neige est bien molle, la trace fait des grosses marches. Après 400-500 mètres de grimpe, on traverse une pente d’herbe, quelques névés, puis on descend par un petit couloir. La pose d’une corde nous aide à franchir un petit ressaut rocheux un peu pourri.
Une fois le Vénéon retrouvé, il ne reste plus que la looongue descente à la Bérarde, alors que la météo s’améliore progressivement. On connaît presque ce vallon par coeur à force de le parcourir chaque année.
La descente sera pimentée par une chute dans torrent, histoire de se rafraîchir les fesses 10 minutes avant l’arrivée !

Malgré des conditions difficiles, on aura appris quand même pas mal de choses. Merci aux bénévoles ! Il ne nous reste plus qu’à mettre en application tout ça durant l’été à venir.

Dent du Chat et via ferrata du Roc de Cornillon

par *V* ~ Dimanche 15 mai 2016

Date 15 mai 2016
Dénivelé positif 1060 mètres
Altitude au sommeti 1390 mètres
Durée 7h30
dont 2h45 pour monter au sommet,
et 1h15 pour la via ferrata
Cotation via ferrata AD+
Météo Soleil
Carte IGN 3332 OT Chambéry Aix-les-Bains Lac du Bourget
Accès Depuis Lyon rejoindre St Genix sur Guiers, Yenne puis Chevelu. Se garer au niveau du hameau de Servagette.


L’objectif d’aujourd’hui est clairement affiché : se refaire la « caisse » et les cuisses après la pause de l’hiver, en prévision de quelques courses d’alpinisme dans les prochaines semaines. La neige étant encore présente à haute altitude, il faut donc partir bas si on veut avaler du dénivelé. On charge volontairement les sacs à dos, car nous prévoyons de coupler rando et via ferrata.
On démarre part un échauffement tranquille à travers quelques champs et villages. Une fois passé Vernatel, le sentier attaque le raide dans la forêt. Les cuisses chauffent, et on avale le dénivelé assez rapidement. La Dent du Chat est un sommet assez fréquenté, mais ce versant est extrêmement calme, car la plupart des randonneurs choisissent un itinéraire plus court au départ du col du Chat. La végétation n’est pas trop dense, on aperçoit régulièrement de jolies vues sur le Bugey et l’avant-pays Savoyard.

photo montagne alpes jura chartreuse epine randonnee rando dent du chat via ferrata roc cornillon



Quelques bouts bien raides plus tard, nous arrivons au col de la Vacherie. De là, nous empruntons les crêtes jusqu’à contourner le sommet. Quelques échelles et câble facilitent le franchissement des dernières difficultés. La vue au sommet est superbe. En effet, malgré l’altitude modeste, le sommet est bien dégagé de ses voisins, et la vue porte donc très loin : Mont-Blanc, Aravis, Bauges, Chartreuse, Belledonne, l’immense lac du Bourget… Presque toutes les Alpes du Nord sont visibles à l’est, sans parler des plaines et sommets plus modestes à l’ouest. Voilà un panorama parfait pour la pause pique-nique !

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On repart par le même sentier, et on continue la longue crête jusqu’à rejoindre le Roc de Cornillon, où se situe une belle via ferrata, réputée aérienne. L’escalade nous a habitué au « gaz », on ne craint donc pas trop le vide, même si les premiers pas sur les fines planches sont toujours impressionnants. On contourne ainsi progressivement la falaise, jusqu’à arriver à une échelle qu’il faut descendre face au vide, puis un petit passage « boîte aux lettres » en tunnel à travers la roche. La suite est plus facile, mais ça bouchonne un peu avec la fréquentation. Entre les enfants qui hurlent (à priori le petit Colin n’a pas trop aimé l’expérience de la via…), et les kékés qui veulent faire un chrono record sans assurage, le public est pour le moins varié…

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La vue sur le lac du Bourget tout au long de la via est superbe. On rejoint facilement le départ, mais la journée n’est pas terminée ! Il reste encore à rejoindre le col du Chat, puis à descendre dans la forêt. La fatigue commence à se faire sentir, mais nous descendons malgré tout assez efficacement.

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Voilà une bonne grosse journée terminée ! Nous sommes contents de voir que nous avons gardé une bonne forme physique malgré peu d’entraînement cet hiver. Nous voilà fin prêts pour attaquer l’été !

Quelques photos supplémentaires sont dans l’album photos de la Dent du Chat.

Escalade à Yenne – Le Haut-Somont

par *V* ~ Samedi 14 mai 2016

Ce week-end, nous hésitons entre rando et escalade… Et pourquoi pas faire les deux ? La neige encore présente en altitude nous fait opter pour les pré-Alpes. Nous irons donc visiter l’avant-pays savoyard, un joli coin trop souvent délaissé pour les plus hauts sommets environnant.
En fin de matinée, nous partons pour le village de Yenne, dans le Bugey, à la limite entre l’Ain et la Savoie. Après un petit pique-nique dans le camion, nous posons les sacs au pied des falaises du Haut-Somont. Il s’agit d’une belle dalle, avec des vois principalement dans le 5. Tout ce qu’on aime ! On enchaîne tranquillement les voies. Après un hiver sans grimpe et une reprise à Orpierre un peu décevante, nous sommes contents de retrouver peu à peu des bonnes sensations. On termine même dans du 6a, pour un peu on aurait presque souhaité des voies plus difficiles !

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On pensait initialement bivouaquer dans le camion, mais finalement une bonne douche ne serait pas de refus pour rincer la poussière… On part donc en quête d’un camping et on trouve notre bonheur avec celui Saint-Jean-de-Chevelu. Le petit lac et le joli village me rappellent d’excellent souvenirs ma période étudiante ! Nous avions en effet l’habitude de venir y jouer avec l’orchestre durant un week-end, l’accueil des familles était toujours très chaleureux (et un poil arrosé !).

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Après une petite balade, il est temps de prendre du repos car demain une longue journée de rando et via ferrata nous attend !

Escalade à Orpierre – Quatre Heures et Cascade

par *V* ~ Dimanche 8 mai 2016

Nous avions déjà largement profité du site d’Orpierre il y a 2 ans : un cadre magnifique entre Provence et glaciers des Ecrins, des voies pour tous les niveaux, un équipement très rassurant, un beau rocher, la douceur des températures du sud… Que demander de plus ? Pour jouer aux enfants gâtés, on pourrait réclamer moins de monde. Mais forcément un site comme ça souffre un peu de sa réputation, et la fréquentation s’en ressent. A nous de nous en accommoder, ou d’aller voire ailleurs ! C’est donc la première option que nous choisissons, puisque nous avons décidé d’y retourner pour ce week-end prolongé.

Fraîchement débarqués du Vercors, on retrouve les copains déjà installés au camping depuis 2 jours et qui ont bien envoyé du gros dans les grandes voies. De notre côté, on poursuit notre reprise de l’escalade après un hiver quasiment sans grimpe (la faute à un dos tout cassé et à un gymnase vieillissant qui ne nous fait plus guère envie). On restera donc sagement à faire de la couenne dans des voies faciles.

Pour la première journée, nous partons grimper à Quatre Heures, un secteur avec de nombreuses voies faciles en dalle dans le 4 et le 5. On teste la partie de droite, où nous n’avions pas grimpé la dernière fois. On en profite aussi pour faire une voie de 2 longueurs, histoire de s’amuser un peu avec les manips de corde et les rappels.

photo montagne alpes escalade baronnies hautes alpes orpierre

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Le second jour, on s’attaque au secteur Cascade, que nous avions déjà un peu parcouru lors de notre dernière visite. Les voies sont plus verticales, le relief du rocher est parfois surprenant. Malheureusement le manque d’entraînement se fait vite sentir : mal aux doigts, mal aux pieds… On s’arrête donc rapidement, un peu déçus de ces deux journées de grimpe peu intenses, mais c’est la dure loi de l’escalade ! Certains en auront plus profité que nous, et les « gros bras » ont bien fumé dans du 7 !

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Plateaux du Vercors – Cabane de Chaumailloux

par *V* ~ Vendredi 6 mai 2016

Date 5 et 6 mai 2016
Dénivelé positif 1er jour : 880 mètres
2ème jour : 380 mètres
Altitude maxi 1800 mètres environ
Durée 1er jour : 3h20
2ème jour : 5h40
Météo Grand soleil
Carte IGN 3237 OT Glandasse - Col de la Croix-Haute - PNR du Vercors
Accès Depuis Grenoble, remonter la vallée du Trièves jusqu'à Chichilianne. Différents parkings possibles dans le village.


Ce week-end prolongé de mai marque le début du printemps en montagne. Il est donc largement temps de reprendre l’entraînement estival ! Nous avons rendez-vous avec des amis à Orpierre, dans les Hautes-Alpes, pour grimper. Mais nous allons auparavant profiter du déplacement pour faire un crochet par le Vercors, et randonner un peu. La voiture est indécemment chargée pour ce week-end : corde de couenne, corde à double pour la grande voie, matériel d’escalade, de randonnée, de bivouac, nourriture pour au moins 10 personnes pour 4 jours… Heureusement que nous ne sommes que deux dans la voiture.
Nous laissons donc cette voiture chargée à Chichilianne en début d’après-midi, en espérant que personne ne vienne la visiter durant les prochaines heures.

Nous démarrons la randonnée sous un soleil de plomb. Le magnifique Mont Aiguille sous surveille, et nous ne le perdrons guère de vue durant deux jours.

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Après un court échauffement sur du plat, nous attaquons bientôt la montée en direction du Pas de l’Essaure. Certaines portions sont assez raides, et l’ombre de la forêt est la bienvenue. Le manque de sport de cet hiver semble se faire sentir, mais nous avons tout de même de bons restes car il ne nous faut qu’1h30 pour parcourir les 700 mètres de dénivelé. Nous débouchons tout à coup sur les plateaux du Vercors, et le paysage changement brutalement. Monsieur, qui découvre pour la première fois ce coin des Alpes, est enchanté. Je lui vante pourtant la beauté des lieux depuis de nombreuses années, mais l’altitude modeste de ces plateaux lui laissait imaginer un paysage moins grandiose.

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Les familles sont nombreuses à randonner dans le coin, mais nous retrouvons un certain calme dès que nous nous éloignons de la cabane de l’Essaure. Après une bonne heure à alterner montées et descentes, nous bifurquons en direction du Pas de l’Aiguille. Le sentier est à l’ombre et en léger devers, nous sommes prudents pour traverser les quelques névés restant après l’hiver.

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Nous arrivons enfin sur la prairie de la cabane de Chaumailloux. Le paysage bucolique est digne d’une belle carte postale : jolie cabane en bois à la curieuse forme hexagonale, bergerie, petit lac, prairie et sapins sur fond de Mont Aiguille. Seul le mémorial du Pas de l’Aiguille vient assombrir le tableau rappelle que plusieurs personnes sont mortes ici en 1944.
Évidemment nous ne sommes pas seuls à avoir prévu de dormir à la cabane ce soir. Nous faisons le plein d’eau à une source voisine. Au loin, quelques bouquetins vagabondent, apparemment peu gênés par les randonneurs. Nous profitons tranquillement de la fin d’après-midi pour nous reposer, nous balader et faire de nombreuses photos et même un petit timelapse au couchant.

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Il ne reste plus qu’à attendre la nuit pour photographier le ciel étoilé. A l’écart des grandes villes, j’espérais trouver un ciel d’une belle pureté, mais la pollution lumineuse de la vallée du Trièves est plus important que je ne l’imaginais. La séance photo sera donc courte, tant pis !

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Le lendemain, la météo est toujours aussi belle. Comme à notre habitude, nous essayons de partir tôt afin de profiter de la tranquillité matinale. Ces moments en montagne sont ceux que je préfère : la nature est calme et s’éveille, la chaleur arrive doucement sans être écrasante, les rencontres avec la faune ne sont pas rares, et on a tout le temps de profiter d’une belle journée sans se stresser. Nous n’avons pas de but très précis en tête pour la journée, l’idée étant juste de vagabonder quelques heures sur les Hauts Plateaux au gré de nos envies.

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On part vers le sud-ouest en direction de la bergerie du Jas Neuf, puis on retrouve le GR93 qui traverse le Vercors. On l’emprunte un moment en remontant vers le nord jusqu’au col du Pison, puis on bifurque à nouveau vers l’est, via une sente peu marquée. Il faut être bien attentif pour ne pas la perdre ! Comme souvent sur ces plateaux, on alterne sans arrêt des courtes montées et descentes. On repasse près des bergeries du Jas Neuf, puis on part vers le nord. Une fois n’est pas coutume, nous avons emmené un GPS, et celui-ci nous est bien utile car les sentes sont peu marquées. En cas de brouillard, les plateaux du Vercors sont réputés comme étant très paumatoire, et on comprend facilement pourquoi ! Même avec le beau temps d’aujourd’hui, on a vite fait de s’écarter du chemin sans s’en rendre compte. Nous poursuivons ainsi vers le nord un moment, jusqu’à apercevoir la pointe du Grand Veymont, au loin.

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Puis le sentier décrit une boucle qui nous ramène assez rapidement à la cabane de Chaumailloux. Il ne reste plus qu’à descendre le raide sentier du Pas de l’Aiguille, avec une vue magnifique sur le Mont Aiguille qui se dresse face à nous.

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Une fois arrivés en vallée, il nous faut encore un peu de courage pour effectuer les derniers kilomètres sur du plat en pleine chaleur, et rejoindre Chichilianne.

La voiture retrouvée, nous partons en direction de Sisteron, mais pas par l’habituel col de la Croix Haute. Nous faisons en effet un détour pour déposer un sympathique auto-stoppeur à Châtillon en Diois, ce qui nous donne l’occasion de « visiter » la route du col de Menée, vraiment magnifique ! On en profite également pour emprunter le tronçon du route entre Luc en Diois et Aspres sur Buëech, que nous ne connaissions pas, et qui est tout aussi joli. Il y a encore tant de régions à visiter !

Toutes les photos de cette belle rando dans l’album photos de la cabane de Chaumailloux.