Pierre sur Haute – Hautes Chaumes du Forez
par *V* ~ Samedi 21 janvier 2017Date | 21 janvier 2017 |
Dénivelé positif | 230 mètres |
Altitude au sommet | 1634 mètres |
Durée | 4h |
Météo | Soleil |
Carte IGN | 2732 E - Saint-Georges-En-Couzan - Pierre-Sur-Haute |
Accès | Depuis St Etienne, remonter la plaine du Forez jusqu'aux alentours de Montbrison ou Feurs, passer Chalmazel et monter au col du Béal (équipements spéciaux recommandés en hiver). |
Pierre-sur-Haute (1634 m) est le point culminant des monts du Forez, dans le Massif central, à la limite des départements de la Loire et du Puy-de-Dôme. Nous connaissons le coin en été, et un peu en hiver pour avoir déjà skié à la petite station de Chalmazel voisine. Mais nous ne sommes jamais venus randonner en raquettes. Pourtant la région est réputée pour ses balades. Encore faut-il trouver le bon créneau : pas de brouillard (fréquent dans le coin), pas trop de vent (glacial dans la région), et suffisamment de neige (qui se fait de plus en plus rare à ces altitudes).
Ce week-end propose enfin la journée idéale, avec des chutes de neige récentes et un beau soleil ! Puisque nous avons la chance d’habiter pas très loin, nous nous offrons même le luxe d’une grasse matinée avant de partir de la maison. Les derniers kilomètres pour rejoindre le col du Béal se font sur une route bien enneigée, mais ça passe sans problème avec les pneus neige.
Après un petit casse-croûte sur le parking du col, nous chaussons enfin les raquettes. Passé quelques centaines de mètres, nous nous trouvons rapidement au calme. On brasse même pas mal de neige fraîche ! Vu les traces, un seul randonneur a dû passer avant nous. Quel plaisir d’évoluer dans ces beaux paysages. Les montagnes ont des formes douces, les landes sont couvertes par la neige et la vue porte très loin, jusqu’au Mont Blanc. Partout, le vent redoutable de la région a laissé son empreinte. On ne progresse pas bien vite en raison de l’épaisseur de neige fraîche, mais quel plaisir de retrouver ces sensations et d’évoluer dans de si beaux paysages.
Après avoir traversé quelques champs en lisière de forêt, on rejoint le sentier classique qui parcourt les crêtes. Des chenilles ont damé le sentier, qui perd un peu de son charme. De hauts poteaux rouges nous guident. Ils sont très rapprochés, ce qui permet de se rendre compte de la densité de brouillard pouvant exister dans la région ! Les poteaux sont bien recouverts de neige soufflée par le vent, offrant ainsi de belles sculptures glaciales. On se sent bien loin de la plaine !
Du sommet, on raconte que la vue est une des plus dégagées de France. En effet, malgré l’altitude modeste, on peut voir du Mont Blanc jusqu’au Cantal ! Presque la moitié de la France en largeur est sous nos yeux ! On comprend donc facilement pourquoi une station hertzienne militaire est implantée au sommet. On ne peut donc pas atteindre le « vrai » sommet, on s’arrête quelques mètres avant.
A cette saison, le jour tombe très vite. Le soleil est déjà presque derrière l’horizon quand nous entamons le retour sous une jolie lumière. On reste sur les crêtes les plus fréquentées. Le passage des randonneurs a bien damé la neige, et on progresse donc plus vite que par notre variante de l’aller.
On rejoint le col du Béal presque à la nuit. C’était une bien jolie randonnée dans une région qui gagne à être connue !
Quelques photos supplémentaires de cette belle après-midi sont dans l’album photos des Hautes Chaumes.